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Nids-de-poule: la Côte-de-Beaupré épargnée

PRINTEMPS. Loin des grands centres et du trafic dense qui s’y rattache, la Côte-de-Beaupré est (presque) épargnée par le fléau des nids-de-poule de retour chaque printemps.

Pour le maire de Sainte-Anne-de-Beaupré, Jean-Luc Fortin, la problématique des nids-de-poule est loin sur sa liste des priorités. «On n’en a presque pas ici, constate-t-il. Nous avons notre propre rouleau, et si jamais quelqu’un nous en signale un, nous allons le réparer nous-mêmes. Ça revient bien moins cher.»

Plusieurs municipalités ont vu leur réseau routier presque entièrement revu en 1997, alors qu’on avait mis aux normes le réseau d’égout. «À Sainte-Anne, Beaupré, Saint-Ferréol et Saint-Joachim, tout est neuf, rapporte M. Fortin. Ce n’est pas comme à Québec où les routes datent de 40, 50 ans. Là, c’est plus compliqué.»

La préfète de la MRC de la Côte-de-Beaupré, également mairesse de Saint-Ferréol-les-Neiges, Parise Cormier, a pour sa part remarqué quelques trous dans l’asphalte à la lumière de circulation qui donne sur le Mont-Sainte-Anne. «Ils viennent de vivre leur semaine de relâche, l’achalandage est toujours plus élevé, rapporte-t-elle. Avec le gel et le dégel de cet hiver, c’est sûr que ça n’a pas aidé.» Autrement, le fléau n’affecte pas sa municipalité outre mesure. «On a toujours une part de budget qui est consacré à l’entretien, mais ça ne le gruge pas énormément.»

La circulation est également moins élevée sur la Côte-de-Beaupré, ce qui épargne les routes des fameux nids-de-poule. «Québec reçoit le trafic de toutes les régions aux alentours, c’est normal que ce soit pire», croit M. Fortin.

Responsabilités partagées

Alors que les municipalités s’occupent des conditions de la chaussée sur leur territoire, c’est le ministère des Transports (MTQ) qui prend le relais pour la route 138 et de certaines parties de la 360, respectivement le boulevard Sainte-Anne et l’avenue Royale. Pour 2014, 26 interventions ont eu lieu sur ces deux routes spécifiquement pour les nids-de-poule pour un total de 6221$. Pour 2015, on diminue de moitié avec 13 interventions au coût de 3200$.

«On a des équipes en continu sur le terrain qui surveillent l’état de la chaussée, particulièrement en temps de grandes variations de température, rapporte le porte-parole du MTQ, Alexandre Bougie. Quand les nids-de-poule sont répertoriés, s’il crée un danger pour la sécurité des usagers, on les répare sur-le-champ. Sinon, on fait l’entretien de nuit pour minimiser l’impact sur le trafic.»

Plusieurs partenaires autres que les citoyens informent le MTQ de l’état de la chaussée. C’est le cas notamment du Réseau de transport de la capitale, de la Sûreté du Québec, du CAA et, bien entendu, des municipalités.

Québec Hebdo

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