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Entretien au parc de la chute Montmorency: Boischatel s’impatiente

DISCORDE. Alors que Boischatel continue de demander à ce qu’on entretienne les installations du parc de la Chute Montmorency sur son territoire, la direction des lieux assure avoir mis en place un plan d’action répondant aux exigences de la municipalité.

Bloc sanitaire mal entretenu, mauvaises herbes, sentiers dits dangereux, stationnement désuet, maison patrimoniale laissée à l’abandon: la liste était longue du côté de Boischatel pour faire pression envers la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) pour l’entretien du parc de la chute Montmorency. En 2015, la Ville a passé une résolution à son conseil municipal pour demander à la Société de s’engager dans des sérieux travaux d’entretien.

Un an plus tard, disant ne pas noter de changements, le maire de Boischatel, Yves Germain, a demandé aux maires de la MRC de La Côte-de-Beaupré de l’appuyer dans sa démarche envers la SEPAQ. La MRC a donc passé sa propre résolution au conseil des maires de juin dernier pour demander à la SEPAQ des rectifications.

Pourtant, la directrice du parc de la Chute Montmorency, Nancy Bolduc, assure que des démarches ont été entreprises pour relancer l’entretien du parc dans ce secteur. «Nous avons un plan d’action pour la chute afin de remettre à niveau l’ensemble des infrastructures du parc», soutient-elle.

Les employés s’activent

Il suffit de marcher quelques pas dans le parc de la Chute Montmorency du côté de Boischatel pour remarquer une effervescence dans l’entretien. Au passage de TC Media Nouvelles, un employé s’évertuait à repeindre la borne de stationnement du côté est du parc, toujours inaccessible aux visiteurs. Un autre avait commencé à passer le coupe-bordure sur la redoute du général Wolfe que les mauvaises herbes avaient pris d’assaut.

La directrice assure que le plan d’action est bel et bien lancé pour l’entretien des lieux. Des gardiens de sécurité ont été engagés pour éradiquer les nombreux bris et graffitis en raison du flânage dans le parc. «Avant, tout ce que nos employés faisaient, c’était réparer ce qui était endommagé la veille», raconte Mme Bolduc. La tonte de la pelouse a également repris, après un arrêt en raison du programme de réduction des gaz à effet de serre de la SEPAQ.

Le projet de restauration complète de la maison Wolfe, un établissement patrimonial,  avec l’installation d’un nouveau bloc sanitaire, est quant à lui en cours. «Ça fait depuis que je suis arrivée il y a deux ans qu’on en parle, soupire Nancy Bolduc. C’est un processus très long puisque ça doit passer par le ministère de la Culture.»

La directrice évoque les délais limités de réalisation des différentes tâches pour expliquer l’échéancier des travaux. «On n’a pas beaucoup de temps, justifie-t-elle. On peut faire des travaux en début et en fin de saison, mais on ne peut pas en faire l’hiver avec la neige, et l’achalandage dû au boom touristique l’été nous limite à certains endroits.»

Le maire de Boischatel, Yves Germain, se fait pressant envers la SEPAQ pour que les terrains du parc du côté est de la rivière Montmorency soient enfin entretenus. «C’est encore plus choquant depuis qu’il y a la plateforme tyrolienne, remarque M. Germain. C’est déjà commencé et c’est très populaire. Ça amène plein de gens à traverser à Boischatel.»

Après la dernière résolution de la MRC, la directrice du parc s’est entendue avec la préfète de la MRC de La Côte-de-Beaupré, Parise Cormier, pour faire parvenir un état de la situation au conseil des maires. «Nous avions pris au sérieux M. Germain en 2015, ajoute-t-elle. Je ne cherche pas la chicane. C’était important pour moi de vérifier avec la MRC s’il y avait d’autres insatisfactions.»

Québec Hebdo

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