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Le terrain qui abritait Zoofari mis en vente

À VENDRE. Appartenant à la famille Lebœuf, le terrain de 2200 acres qui a notamment abrité Zoofari, est en vente depuis un peu moins de deux semaines. Le prix demandé pour la propriété à cheval entre L’Ange-Gardien et Sainte-Brigitte-de-Laval est de 23M$.

Le mandat de la vente a été confié à la firme Engel & Völkers. «C’est tout récent. On parle d’un terrain de 2200 acres, ce qui est environ neuf km². C’est gigantesque», explique Félix Jasmin, directeur de l’agence montréalaise d’Engel & Völkers, en comparant la taille à l’équivalent de cinq fois le quartier Montcalm, à Québec.

D’après le courtier immobilier, aussi l’un des responsables du dossier avec son collègue Éric Gagnon, le potentiel est énorme. «Certaines terres sont agricoles, d’autres non-zonées. Outre les installations de Zoofari, il y a aussi la pourvoirie Genessee.»

Il explique le prix de la vente par la taille du terrain, mais aussi par sa localisation. «C’est tout près de Québec, on voit d’ailleurs très bien la ville. C’est certain que ça joue dans le prix demandé. Si ça avait été dans le fond d’une région, le prix de vente serait moins du quart. La vue et la topographie jouent aussi dans l’équation.»

Même si le terrain est immense, il devra être vendu en un seul lot. «C’est la volonté de la famille Leboeuf. Ils souhaitent le vendre de cette façon, affirme M. Jasmin, pour qui le terrain est «vendable. Ça ne devrait pas être très long. Le prix est intéressant vu la taille du terrain.

Fermeture soudaine

En juin dernier, Québec Hebdo apprenait que l’organisation avait fermé ses portes «sans laisser de trace.» Si l’un des actionnaires du site affirmait alors que les employés avaient été avisés par «une lettre de cessation d’emploi au moment de recevoir leur formulaire pour fins d’impôts», plusieurs employés ont dit l’avoir appris par hasard, sur Internet.

La famille Lebœuf est bien connue à Québec, notamment dans le dossier du projet d’écoquartier d’Estimauville. Ce projet avait été abandonné en 2013 par le promoteur Sébastien Lebœuf en raison des trop nombreuses contraintes.

Selon Félix Jasmin, il resterait encore quelques animaux sur le site de Zoofari et les actuels propriétaires continueraient toujours de s’en occuper.

Québec Hebdo

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