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Du compostage en 2018?

Il y a plus d’un an, la MRC de la Côte-de-Beaupré annonçait l’arrivée des bacs bruns en 2018 dans ses municipalités. Cette échéance est maintenant repoussée.

Est-ce que les maires choisiront les bacs bruns ou les sacs de compostage?

Photo TC Media – Archives

Plutôt que de précipiter le projet d’envergure annoncé en février 2017, la MRC a orchestré deux études afin de déterminer les meilleures options pour son territoire. Les résultats permettront d’évaluer les contraintes, les opportunités, la faisabilité et les coûts d’implantation et d’exploitation.

La première étude est liée à la suggestion de la Ville de Beaupré d’avoir une usine de biométhanisation adjacente à leur station d’épuration. Selon le directeur général de la MRC, Michel Bélanger, les documents sont presque complets et devraient être déposés sous peu.

La deuxième évaluation a été demandée à Solinov, une firme spécialisée dans la gestion des matières résiduelles organiques. L’entreprise a le mandat de mettre à niveau une ancienne étude concernant un site de compostage, à proximité du lieu d’enfouissement technique (LET) de Saint-Tite-des-Caps.

La MRC s’assurera que l’option soit la plus favorable et évaluera l’implication des municipalités. Sera-t-elle l’usine de biométhanisation à Beaupré, celle que la Ville de Québec construira en 2022 ou l’installation de compostage à Saint-Tite, prévue en 2020?

Les huit maires de la Côte-de-Beaupré détermineront si le traitement du compostage se fera localement ou à l’extérieur, comme à Saint-Henri-de-Lévis.

Le processus de cueillette des ordures implique un transport vers les différents sites, pour les bacs noir, bleu et celui des déchets organiques.

Les bacs bruns

L’ajout d’une troisième poubelle avait été évoqué, mais rien n’est encore certain. L’utilisation d’un sac distinct est possible, comme il est projeté pour la Ville de Québec.

En effet, les citoyens de la ville devront, éventuellement, jeter leurs matières organiques dans un sac et le déposer dans le même bac de vidanges. Après avoir été déposé, par un camion, sur une plateforme du centre de tri, un robot déterminera si le déchet doit aller en biométhanisation ou vers l’incinérateur. Une logistique plus complexe et à quel prix?

«Il y a une 3e option: attendre avant de concrétiser le projet!», dit le DG.

M. Bélanger ne croit pas que les maires retiendront cette option, mais se garde une réserve. Il ajoute que les matières organiques seront éventuellement bannies des sites d’enfouissement. D’ailleurs, la province se prépare à cesser de mettre ce type de déchet dans les poubelles.

En résumé, il faudra attendre que le conseil des maires de la MRC évalue toutes les options. L’échéancier et le budget de 9M$ qui avaient été annoncés en février 2017 devront être revus. Pour ce qui est de l’écocentre prévu en 2020, le DG répond que le focus est présentement sur la gestion des matières résiduelles organiques.

«Il n’y a pas de changement de cap et c’est le même plan. C’est juste que l’on déborde dans les délais. Notre objectif à long terme demeure un Zéro Déchet», conclut Michel Bélanger.

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