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Lentement, mais sûrement au parc de la chute

Si des citoyens se sont plaints de l’aspect abandonné et dangereux du parc au haut de la chute Montmorency dans le secteur de Boischatel, le maire explique que plusieurs contraintes l’empêchent de faire autrement. 

L’état actuel des sentiers dans le secteur de Boischatel.

Photo gracieuseté – José Bergeron

Mauvaise mise au niveau des sentiers de gravelle sablonneuse, racines d’arbres à découvert,  herbes hautes font partie des reproches les plus communs adressés à l’administration de la municipalité. Or, elle demeure presque impuissante devant eux, le parc de la chute Montmorency étant la propriété de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ), responsable de l’entretien et de la réfection des installations.

Entre autres le maire, Benoit Bouchard, évoque deux éléments en cause, dont la volonté de la SÉPAQ de conserver l’aspect naturel des arrangements pédestres, qui ont été aménagés il y a plus de 20 ans maintenant. Les normes ancestrales et patrimoniales qui régissent le territoire constituent également des freins à de possibles cures de rajeunissement.

«Le parc est situé dans une zone où il y a un Plan d’intégration architectural (PIA), c’est donc impossible de faire tout ce qu’on veut sans préalablement obtenir une réponse positive du comité d’urbanisme», indique M. Bouchard.

L’élu concède qu’il avait effectivement observé un relâchement, notamment en ce qui concerne la tonte de la pelouse, depuis que les gens n’allaient plus se stationner du côté est.

«Ça fait 47 ans que je suis à Boischatel et j’ai vu le parc évoluer, je l’ai vu se détériorer, c’est vrai. Il n’est pas laissé à l’abandon, il est plutôt en voie d’amélioration», martèle-t-il.

Des améliorations à venir ?

Selon les services de communications de la SÉPAQ, «l’aménagement des sentiers date de 1993 et l’entretien est réalisé régulièrement, de la même façon qu’ils le sont dans le secteur du bas de la chute.»

Dans le journal L’Autre Voix en juin dernier, on pouvait lire que des investissements ont été injectés par la SÉPAQ pour redonner un accès en continu au secteur est du parc via la guérite qui n’avait pas été utilisée depuis des années. Celle-ci permettait donc d’ouvrir la place à un stationnement de 80 cases supplémentaires pour les visiteurs.

Dès lors, une attention particulière a été apportée à l’aménagement paysager afin de rendre cette portion gazonnée du site plus accueillante pour les familles et les marcheurs. Tel qu’annoncé en avril dernier, une mise en valeur au pied de la chute sera  aussi réalisée dès l’automne à l’aide d’une passerelle semi-submersible.

Le projet Expérience Chute œuvrera également à revitaliser le secteur de Boischatel, à la toute fin des travaux qui s’échelonneront sur au moins trois ans. Un sentier sera aménagé dans cette portion qui longe la falaise, près de l’escalier panoramique déjà existant. Un bâtiment d’accueil pour les adeptes de tyrolienne double et de via ferrata et un camion restaurant muni d’une terrasse devraient aussi voir le jour. 

«Avec les importants investissements annoncés, des travaux d’aménagement sont en cours et il est tout à fait normal que cela soit visible par endroits, répète la SÉPAQ. Toutefois, les lieux sont entretenus, fonctionnels et sécuritaires.»

Autres améliorations déjà apportées

Environ 1M$ avait été investi au cours des dernières années pour restaurer la Maison Wolfe, située à l’est du parc. De plus, des bacs de recyclage ont été installés et les graffitis ont été effacés.   

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