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Collecte déficiente des déchets: le calme après la tempête

Après la horde de plaintes de municipalités et de citoyens insatisfaits des services de Sani-Terre pour la collecte des ordures et du recyclage sur la Côte-de-Beaupré et à l’île d’Orléans, L’Autre Voix a voulu savoir si la situation était rentrée dans l’ordre. 

Dans la plupart des municipalités, les ratés ont surtout eu lieu au début du mois de juillet

Photo Métro Média – Archives

Bris mécaniques, période des vacances, manque de main-d’œuvre, parfois dû à la chaleur excessive, telles sont les principales raisons évoquées par Sani-Terre pour justifier, auprès des municipalités concernées, les retards et les oublis dans la cueillette hebdomadaire.

En peu de temps, la situation a dégénéré et s’est vite généralisée d’ouest en est. Alors que les administrations ne fournissaient plus à recevoir les appels des citoyens mécontents, certaines ont pointé du doigt la compagnie pour son manque de communication.

Dans la bonne voie

À l’île d’Orléans, on explique que le cas des dernières semaines était inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal le 6 août pour discuter de l’avenir du contrat. Chantale Cormier, directrice générale de la MRC  admet quand même que tout rentre tranquillement dans l’ordre, tout en espérant qu’il ne s’agissait que d’un événement passager.

Quant à Marc-André Morin, un résident de la rue des Falaises à L’Ange-Gardien, il fait remarquer que l’on a, à maintes reprises, oublié de vider les bacs verts sur sa rue depuis le début de l’été. Ils ne l’étaient alors que la semaine suivante, des odeurs nauséabondes s’en dégageant ainsi à cause des températures estivales.

«J’ai fait une plainte à la municipalité en demandant si je devais faire un décompte des fois où le service n’était pas rendu et demander un crédit», témoigne-t-il.

Le maire, Pierre Lefrançois, soutient que tout fonctionne comme prévu depuis la fin juillet, et ce, à la suite d’avertissements transmis à la compagnie.

À Château-Richer, la compagnie Sani-Terre dessert uniquement le service de collecte du recyclage. Le directeur général François Renaud affirme que la situation est rétablie qu’il se croise les doigts pour qu’il en demeure ainsi. Il ajoute que c’est Matrec qui est responsable de ramasser les déchets et qu’aucun problème n’a été signalé à cet égard.

À Sainte-Anne-de-Beaupré, c’est le recyclage qui n’avait pas été ramassé au début du mois. Selon Lucie Masselotte, secrétaire administrative à Sainte-Anne-de-Beaupré, certaines personnes ont même jeté des matières recyclables dans les ordures, faute d’espace et par crainte qu’on ne les destine à l’enfouissement.

Même constat avec les grosses ordures, dont la collecte devait avoir lieu après la période des déménagements, le 5 juillet. «Avant c’était l’histoire d’une journée ou deux pour collecter toutes les adresses, mais cette année, ça a été l’apocalypse», raconte Mme Masselotte, qui jette également la faute sur la réorganisation du personnel chez Sani-Terre.

Les clauses au contrat devaient être examinées par la municipalité pour l’application de pénalités financières relatives à des ratés répétitifs en juillet. Beaupré a d’ailleurs déjà mis à exécution les déductions, qui ont été l’incitatif à faire bouger davantage l’entreprise localisée à Beauport.  

Pour le directeur général de Saint-Tite-des-Caps, Marc Lachance, la communication semble plus facile avec Sani-Terre, de sorte que seulement quelques cas isolés ont récemment été rapportés.

Au moment de mettre sous presse, l’entreprise Sani-Terre n’avait toujours pas donné suite aux appels de L’Autre Voix pour une entrevue.

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