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Apprendre sa profession par l’aide humanitaire

Les Nord-Américains peuvent se compter choyés d’apprendre la profession de dentiste dans le confort des locaux ultramodernes d’université. Étudiante en médecine dentaire à l’Université Laval, Justine L’Heureux, de Saint-Ferréol-les-Neiges, l’a constaté lors de son stage au Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest.

La jeune femme de 24 ans a découvert la pauvreté extrême en travaillant durant 10 semaines, du 6 mai au 17 juillet 2008, au Centre bucco-dentaire de la commune de Ouagadougou, la capitale de ce pays sans accès à la mer, entouré du Mali au nord, du Niger à l’est, du Bénin au sud-est, du Togo et du Ghana au sud et de la Côte d’Ivoire au sud-ouest.
«Notre pavillon s’adressait aux personnes les plus pauvres de la ville. Nous étions confrontés à des problèmes de dentition qui n’existent plus chez nous. Nous soignions aussi beaucoup de gens atteints du sida», a commenté celle qui termine ses études universitaires ce mois-ci.

Conférencière invitée
@R;Justine L’Heureux avait été invitée à présenter une conférence sur son expérience en Afrique dans le cadre de la 8e édition de la soupe populaire qui a eu lieu le 29 mars à la salle municipale de Saint-Ferréol-les-Neiges.
Quelque 75 personnes ont pris part à l’événement qui a permis d’amasser 2000 $ pour la Congrégation des sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours. Les religieuses offrent une aide humanitaire au Burkina Faso en rénovant une maternelle, en forant un puits et en plantant des arbres fruitiers pour la maternelle et pour faire de l’ombre dans un pays où les rayons de soleil frappent un peu plus fort qu’ici.
Dépaysement total

Grâce à une bourse de 2000 $ de l’Université Laval et à une campagne de financement, Justine L’Heureux a pu vivre une expérience inoubliable.
«J’ai découvert une culture complètement différente de la nôtre. C’est dépaysant de vivre sous un tel climat avec des gens qui possèdent des habitudes de vie bien particulières. Par exemple, il faut saluer les gens que l’on ne connaît pas, sinon c’est mal vu», a-t-elle expliqué en présentant de nombreuses photos de son séjour en Afrique.

Un monde aux antipodes

Désirant aussi sensibiliser les gens à l’aide humanitaire, Justine L’Heureux a effectué son stage avec trois autres collègues de classe. Ils ont découvert que là-bas, l’espérance de vie ne s’élève qu’à 48 ans, que les femmes ont six à sept enfants, que les hommes ont plusieurs femmes, que l’économie repose sur l’agriculture et l’élevage du bétail et qu’il existe un grand écart entre les riches et les pauvres.

La désertification fait aussi son œuvre. Elle a d’ailleurs eu l’occasion de faire une promenade dans le désert sur un dromadaire. Elle en a aussi profité pour visiter le Mali, le Sénégal et le Maroc.

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