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Sam Hamad constate les dégâts à Saint-Ferréol-les-Neiges

Des municipalités qui ont été frappées par les pluies diluviennes des 31 juillet et 1er août, Saint-Ferréol-les-Neiges est de loin celle qui a le plus écopé. Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, s’est même rendu sur les lieux du sinistre, le 4 août, pour constater l’étendue des dégâts et offrir son appui aux victimes de ce désastre naturel.

En compagnie du maire Germain Tremblay et de la conseillère en sécurité civile du ministère de la Sécurité publique, Hélène Boisvert, le ministre Hamad a rencontré des sinistrés dans le cadre d’une visite à l’échelle provinciale effectuée par un groupe de ministres du gouvernement Charest.
«Nous avons voté un décret pour venir en aide aux sinistrés qui possèdent des résidences permanentes, tel que le stipule la Loi (les résidences secondaires ne sont pas indemnisées). Comme gouvernement, nous devons nous assurer que les personnes touchées soient dédommagées le plus rapidement possible», a commenté M. Hamad, pendant qu’il visitait des résidants de la rue des Prairies en compagnie du journaliste de L’Autre Voix.

Concernant les travaux de réparation des berges des cours d’eau touchés par les inondations, Sam Hamad répond que la situation sera évaluée par des experts de son ministère et qu’une décision sera prise par la suite.

Inspectés au peigne fin

Des ingénieurs du Centre d’expertise hydrique du Québec (CEHQ) arpentaient eux aussi les lieux endommagés pour vérifier notamment s’il y a des dangers de ruptures de pente, des travaux de stabilisation à effectuer et pour déterminer si des résidants pourront réintégrer leur demeure dans un court délai.

Pour Éric Cyr, du CEHQ qui réside à Saint-Joachim, il y a des maisons qui ne devraient pas pouvoir être réintégrées dans le contexte actuel. Il étudiait la possibilité de déplacer les bâtiments jugés trop dangereux.

Pendant la visite du ministre un immense arbre s’est abattu tout près de la demeure permanente de René Ampleman et Christiane Lacasse, le long de la rivière des Roches. La terre qui entourait les racines a disparu comme la longue bande d’une vingtaine de pied de large qui faisait autrefois partie de la propriété du couple de sinistrés.

M. Ampleman et Mme Lacasse n’ont pas été épargnés car la rivière qui a sorti de son lit est passée sous leur résidence si bien qu’ils ont dû la redresser avec des blocs.
«Nous avons perdu beaucoup de terrain et nous allons avoir beaucoup d’ouvrage pour tout réparer», a déclaré Mme Lacasse qui a filmé l’arbre lorsqu’il est tombé au sol.
«Je n’avais pas prévu de couper du bois, aujourd’hui», a lancé avec humour M. Ampleman.

Beaucoup d’évacuations

Avant d’accompagner le ministre Hamad dans sa visite des lieux endommagés, le maire Germain Tremblay a tracé un bilan des dégâts au représentant du journal.
«Nous avons évacué 13 personnes dans les rues des Prairies et de la rivière des Roches. Ces gens habitent dans 27 habitations, dont six résidences permanentes et 21 chalets», a précisé M. Tremblay.

Il a ajouté que trois employés municipaux ont réparé le rang Saint-Nicolas (route en gravier) pour que la circulation redevienne normale et sécuritaire dès le 1er août au matin.

Pont fermé

Les inspecteurs du ministère des Transports du Québec ont jugé bon de fermer le pont du rang Sainte-Marie tant et aussi longtemps qu’il ne sera pas réparé. La circulation est détournée par le chemin de l’Abitibi-Bowater. Le pont de cette route a été inspecté par les ingénieurs de l’Abitibi-Bowater qui l’ont jugé sécuritaire.

Trois personnes ont aussi été évacuées le 3 août en après-midi au rang Saint-Nicolas. Leur évacuation a été effectuée plus tard car elles ne couraient aucun danger, selon le maire qui a confié que les dernières inondations étaient survenues dans les années 1990 à Saint-Ferréol-les-Neiges.

La députée de Charlevoix, Pauline Marois, tient à assurer de son soutien les municipalités de la Côte-de-Beaupré qui ont été touchés par l’importante crue des eaux des derniers jours.
«Pour l’instant, le plus important est d’assurer la sécurité des citoyens évacués qui, espérons-le, pourront rentrer chez eux le plus tôt possible. Il faudra ensuite veiller à réparer et renforcer les infrastructures en place», a déclaré Mme Marois, par le biais d’un communiqué.

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