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Les enfants de Château-Richer devront voyager cet été

Le maire de Château-Richer, Jean Robitaille, confirme qu’il n’y aura pas de camps de jour dans la ville cet été.

L’accès au chalet pour la démolition ne pourra pas se faire par ce chemin, car les camions risqueraient d’endommager les travaux de Maxi-Paysage.

Photo TC Media – Geoffré Samson

Entendu au conseil municipal, le 4 décembre, la Ville observe des scénarios pour les camps de jour estivaux. Il sera sans doute à Sainte-Anne-de-Beaupré et le lieu privilégié serait celui de l’école de la Place-de-l’Éveil, sur l’avenue Royale.

Le maire informe la population qu’il n’y aura aucun coût de transport supplémentaire aux parents. « S’il y en a, Château-Richer puisera dans le 14 000$ que la piscine de la municipalité dépenserait en entretien. » Pour ce qui est de l’accessibilité d’une piscine pour les camps de jour, le maire dit que cela demeure incertain.

La construction du nouveau chalet cause cette situation, car les entrepreneurs doivent attendre le dégel complet afin de commencer les travaux. L’ouverture aurait lieu entre le 15 et la fin juillet, selon l’estimation personnelle du maire.

L’entreprise Maxi-Paysage Inc. aura certains travaux à finaliser. Une décision commune entre les entrepreneurs, le 1er décembre, permettrait d’avoir les deux chantiers actifs simultanément, mais dans une gestion indépendante.

Il reste encore plusieurs éléments à définir pour l’ensemble du parc, comme le skate park, le terrain de tennis.

Skate park

L’emplacement prévu du skate park ne plait pas au nouveau maire, car cela importunerait les résidences à proximité. Une entente est en cours avec Habitations DEP afin que quelques lots du Havre Saint-Laurent deviennent commerciaux. Le skate park serait situé à proximité des commerces plutôt que des résidences. « C’est une idée que le promoteur, Guy Émond, voit positive », précise M. Robitaille.

Les plans indiquent que deux surfaces de terrain de tennis devaient être aménagées derrière le chalet, sur des terres agricoles. Une lettre de la firme d’experts-conseils Stantec mentionne que la Ville n’avait pas obtenu l’accord de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) pour effectuer les travaux. « Stantec ne peut en aucun cas cautionner des interventions illégales et/ou promouvoir ces dernières », écrit l’architecte-paysagiste de la firme, André Arata.

L’administration de Château-Richer a fait parvenir une Déclaration de droit acquis à la CPTAQ. « Nous avons bon espoir que ce soit accepté », ajoutent le maire et le directeur général, François Renaud. La CPTAQ devrait donner une réponse d’ici février.

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