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Filer comme le vent au Canyon Sainte-Anne

TOURISME. Une nouvelle attraction a fait son arrivée au Canyon Sainte-Anne: l’Air Canyon permet aux plus téméraires de contempler la rivière et ses chutes d’un point de vue inédit.

La copropriétaire Hélène McNicoll et l’invité d’honneur du lancement d’Air Canyon, Alex Harvey, en plein essai de la nouvelle attraction.

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

N’importe quel entrepreneur est toujours à la recherche de nouvelles idées pour développer son entreprise, du moins, c’est ce que constate Hélène McNicoll, copropriétaire du Canyon Sainte-Anne. «En étant sur les marchés, en jasant tout le temps avec les clients, je sentais qu’il manquait quelque chose et que du neuf pourrait compléter notre offre, raconte-t-elle. C’est une mentalité d’entrepreneur de toujours être à l’affût de ce qui pourrait être nouveau.»

C’est donc en cherchant à bonifier leur site que la famille McNicoll est tombée sur cette attraction, qui allait adopter le nom d’Air Canyon sur leur site. «On est les premiers au Canada à avoir installé ça dans un parc naturel», rapporte la copropriétaire. Son frère et partenaire d’affaires, François McNicoll, et elle avaient remarqué l’engouement autour de la tyrolienne, mais voulaient quelque chose de plus grand public.

Le maire de Saint-Joachim, Marc Dubeau, Jean-Marie, François et Hélène McNicoll, le fondeur Alex Harvey, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré Caroline Simard et la directrice de la mise en marché à l’Office du tourisme de Québec, Manon Colette.

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

La nouvelle installation se veut à mi-chemin entre une tyrolienne et un manège de parc d’attractions. En équipe de deux, attachés par une ceinture de sécurité sur une chaise sur câble, les visiteurs traversent le canyon une première fois à reculons jusqu’à l’autre rive. Après un temps d’arrêt, le manège revient sur ses pas, le vent filant fouettant le visage des participants, pour finalement s’arrêter à son point de départ.

Viser l’international

Si le Canyon Sainte-Anne se doit de continuer d’innover, c’est parce qu’il est en compétition à l’échelle mondiale, estime la directrice de la mise en marché à l’Office du tourisme de Québec, Manon Colette. «La nature à 30 minutes d’un centre-ville, ce n’est pas donné à toutes les villes», rappelle-t-elle. Son organisation a contribué à la hauteur de 65 000$ à la construction de cette nouvelle installation grâce à son programme de développement de l’offre touristique.

La coupée du ruban officielle s’est tenue jeudi dernier au Canyon Sainte-Anne.

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

Les résidents du coin doivent aussi se sentir interpellés par l’arrivée de nouvelles activités dans leur secteur, selon la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Caroline Simard. «Il faut encourager nos propres organisations, soutient-elle. On a tendance à y aller une fois et les oublier après, mais je vous dirais qu’il faut toujours y revenir, parce qu’il y a de l’innovation et des nouveautés qu’on doit nous-mêmes promouvoir dans notre milieu.»

Testé pour vous

Ne reculant devant rien au nom de l’information, l’auteure de ces lignes a elle-même testé la nouvelle attraction-vedette du Canyon Sainte-Anne. Malgré sa hauteur, après avoir vu le skieur Alex Harvey, invité d’honneur et ambassadeur du Canyon Sainte-Anne, ressortir du manège tout sourire, je me suis dit qu’il n’y avait rien à craindre et j’ai tenté l’expérience à mon tour. La première partie du manège se fait plutôt en douceur. On commence par traverser un petit boisé, pour se retrouver par la suite au-dessus du Canyon Sainte-Anne. De là, la vue sur le site est spectaculaire. On voit tout aussi bien la rivière et les chutes que les passerelles et les escaliers réservées aux marcheurs. Rien sous nos pieds ne nous bloque la vue, ce qui offre un coup d’œil imprenable et complètement nouveau du canyon. Au retour, on apprécie sentir le vent sur notre visage, qui nous fait réaliser que l’attraction avance plutôt vite. L’arrivée se fait juste assez brusquement pour nous donner quelques frissons, mais rien pour terroriser les visiteurs.

En chiffres

  • 400m – distance de l’attraction, aller-retour.
  • 90m – auteur au-dessus du canyon
  • 50km/h – vitesse à laquelle avance la chaise
  • 600 000$ – investissement total pour la nouvelle attraction

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