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Le barrage Jean-Larose démoli

INFRASTRUCTURE. Le barrage qui traverse la rivière Jean-Larose à Beaupré sera démoli. Son propriétaire, la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) le juge inutile.

La SEPAQ veut démolir le barrage de la rivière Jean-Larose situé sous la route 360.

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

La SEPAQ est allée en appel d’offres pour procéder à la démolition du barrage qui sépare le lac du Mont-Sainte-Anne à la rivière Jean-Larose. Située sous la route 360 à Beaupré, l’infrastructure n’a aucune utilité spécifique, explique la porte-parole de la SEPAQ, Lucie Boulianne.

«Nous, on a un barrage qui n’a pas vraiment de raison d’être, qui est inutile, et qu’on doit entretenir tout de même pour qu’il reste sécuritaire», fait valoir la porte-parole. La société d’État va en appel d’offres pour trouver une firme d’ingénieur qui va établir les différents scénarios possibles, soit une démolition partielle ou totale du déversoir et du barrage. «Après la sélection du scénario, les plans et devis seront effectués», renchérit Mme Boulianne.

Auparavant, c’était la SEPAQ qui était le gestionnaire du site du Mont-Sainte-Anne. Lors du transfert des activités en 1994, le nouveau propriétaire n’a pas voulu prendre à sa charge le barrage de la rivière Jean-Larose. «Les acheteurs avaient rejeté la possibilité d’acquérir cette infrastructure qui était inutile pour eux», rapporte Mme Boulianne.

Jamais servi

Le barrage a été construit en 1974, bien avant que la SEPAQ soit gestionnaire du site. «Sa construction provient du projet de créer un bassin artificiel», explique la porte-parole. Sauf que le bassin n’a jamais réussi à voir le jour finalement, comme le sol était trop poreux et que l’eau fuyait, tenant ledit lac presque à sec.

L’impact de la démolition sur le débit de la rivière est minime, selon la porte-parole de la SEPAQ. «La rivière Jean-Larose alimente les chutes tout simplement. Le barrage ne modifie pas la chute.»

La SEPAQ a dû intervenir au cours des derniers jours pour tenter de fermer les portes du barrage. La manœuvre devait servir à la recherche de la jeune femme qui s’est fait emporter par le courant le 21 mai dernier. La manœuvre a été vaine, le courant de la rivière étant toujours trop fort pour effectuer des recherches dans le bassin des chutes Jean-Larose.

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