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Carrière de pierre dans le TNO Sault-au-cochon: retour sur les faits

Historique de la carrière dans le TNO Sault-au-cochon

Mars 2003 à décembre 2004:

Le ministre des Ressources naturelles avait remis à la compagnie Métro Excavation Inc. un bail exclusif d’exploitation pour un projet de carrière dans le territoire non organisé (TNO) Sault-au-cochon en mars 2003. S’en est suivi un certificat d’autorisation d’exploitation remis par le ministère de l’Environnement en juin 2004 qui donnait le feu vert au projet. Une vive opposition s’était alors soulevé, notamment en raison de l’impact visuel sur le fleuve, le bruit et la poussière causés par les travaux et la proximité avec les circuits récréotouristiques. En décembre 2004, le ministre de l’Environnement de l’époque, Thomas Mulcair, a finalement pris la décision de révoquer le certificat d’autorisation de l’entreprise, ce qui a mis fin au projet. La résiliation du bail, survenue avant la modification de la loi sur les mines, est toujours en procédure de remboursement.

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23 février 2012:

Des discussions se tiennent entre le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs et la MRC de la Côte-de-Beaupré pour évaluer la possibilité de créer une réserve de biodiversité projetée dans le TNO Sault-au-cochon. Le préfet de la MRC de l’époque, Pierre Lefrançois, avait signifié que les démarches avaient démarré après le dossier du Cap-Brûlé. Une résolution à la MRC avait été votée en ce sens. Le statut aurait permis d’interdire les activités industrielles comme la foresterie, l’exploitation minière et énergétique, tout en poursuivant les activités récréatives, comme la chasse, la pêche et la villégiature existante.

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29 août 2013:

Les entreprises Jacques Dufour et fils inc. signent un bail avec le ministère des Ressources naturelles leur permettant d’exploiter une carrière de pierres dans le TNO Sault-au-cochon. La loi sur les mines exclut la Côte-de-Beaupré de toute exploitation minière, sauf pour une parcelle de territoire entourant la sablière Dorothé Vandal, à proximité du Sentier des caps et du lac Saint-Tite. L’entreprise a choisi ce territoire pour exploiter la carrière, y voyant un endroit stratégique entre la ville de Québec et la région de Charlevoix. Il en coûte 5375$ à l’entreprise pour exploiter la carrière sur 10 ans.

30 octobre 2013:

La loi sur les mines est modifiée pour permettre au ministre de résilier le bail d’exploitation minière en tout temps suivant un motif d’intérêt public. Il doit toutefois trouver un autre terrain équivalent pour l’entreprise ou lui accorder une indemnité pour le préjudice subi. Après une rencontre entre le ministère des Mines et la MRC de la Côte-de-Beaupré, les motifs d’intérêt public énoncés par la MRC, comme le potentiel récréotouristique, la conservation et l’enseignement par rapport au terrain n’ont pas été reconnus comme des motifs d’intérêt public dans le cas de la carrière actuelle.

Avril 2015:

Les travaux de déboisement commencent sur le site de la carrière dans le TNO Sault-au-cochon. Le déboisement se fait rapidement, dans l’espace de quelques semaines. Une rencontre d’information se tient le 30 avril entre les citoyens et les élus locaux pour faire le point sur la situation.

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21 mai 2015:

Une pétition est mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale pour contrer le projet de carrière. Le citoyen du lac Saint-Tite à l’origine de la pétition, Bruno Michon, veut ainsi démontrer qu’il y a un motif d’intérêt public à résilier le bail de cette carrière. À la dernière journée de la pétition, le 21 août, 4062 signatures ont été obtenues.

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17 août 2015:

Le dynamitage commence à la carrière et plusieurs citoyens se présentent sur les lieux du site pour l’occasion afin de manifester leur mécontentement. Le maire de Saint-Tite-des-Caps, Majella Pichette ainsi que le président du Sentier des caps, Normand Duclos, se joignent à la partie. Un groupe de citoyens arrivés plus tôt en journée se sont rendus très près du lieu de dynamitage, inquiétant les travailleurs sur place. La première explosion a eu lieu vers 15 heures, après le départ des citoyens.

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