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Le Vélirium d’hier à aujourd’hui

COMPÉTITION. Après 25 années d’existence, le Vélirium du Mont-Sainte-Anne peut se targuer d’être le seul événement à avoir accueilli une coupe du monde en vélo de montagne aussi longtemps, et ce, depuis sa création.

Le vélo de montagne existe depuis les années 70. Natif des États-Unis, le sport s’est rapidement déplacé vers le Québec où le Mont-Sainte-Anne figure parmi les pionniers de la pratique. «Au début, nous étions l’un des seuls endroits où il y avait un club de vélo de montagne dans la province», raconte le président de Gestev, responsable du Vélirium, Patrice Drouin.

Cet adepte du sport a lancé l’association québécoise de vélo de montagne en 1984. Le Mont-Sainte-Anne a dès lors développé une expertise dans ce domaine. «Un sport se développe bien lorsque les destinations de compétition sont stables, explique-t-il. La coupe du monde au Mont-Sainte-Anne est là depuis le début. On peut dire que nous avons aidé à l’essor de ce sport.» L’association a été transférée à la Fédération des sports cyclistes en 1987.

L’entreprise événementielle de Gestev a d’ailleurs vu le jour grâce à ce sport qui a rapidement pris une ampleur mondiale. «Notre première mission était d’organiser la coupe du monde au Mont-Sainte-Anne, relate Patrice Drouin. Nous avons pris d’autres contrats de gestion à la suite de cela.» En plus du Vélirium, l’entreprise s’occupe notamment de la Baie de Beauport et du Red Bull Crashed Ice à Québec.

Le but de nombreux athlètes

Au cours des années, la coupe du monde du Mont-Sainte-Anne est devenue un incontournable dans le réseau des compétitions de vélo de montagne. «Autant les athlètes que les entraineurs nous le disent: la coupe du monde qui se tient ici est pour plusieurs un objectif de carrière», révèle M. Drouin. De nombreux athlètes de renom sont passés par cette compétition au cours de leur vie. «Raphaël Gagné qui vient de remporter la première place aux jeux panaméricains, je l’ai vu quand il était encore enfant à notre compétition pour les plus jeunes», s’est rappelé M. Drouin.

L’événement a évolué au cours des années, passant par des hauts et des bas. «Parfois nos inscriptions sont pleines, remarque l’organisateur. D’autres fois, c’est plus difficile.» Des branches différentes se sont greffées à la compétition pour rejoindre le plus large auditoire possible. «Nous avons un segment pour les tout-petits qui souhaitent participer aussi, explique Patrice Drouin. Souvent, ils font des trucs meilleurs que moi!» Des défis personnels de distance à parcourir s’ajoutent peu à peu à la programmation lors du weekend de compétition.

Les organisateurs du Vélirium ont d’ailleurs reçu la confirmation du retour de l’événement pour 2016. Pour continuer de pousser le Vélirium à son meilleur, les organisateurs doivent miser aussi bien sur le haut niveau de compétition sportive que de qualité du spectacle. «Il ne faut jamais tenir ce qu’on a pour acquis et toujours se questionner, mais jusqu’à maintenant, nous sommes fiers de ce que nous avons réalisé.»

Québec Hebdo

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