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Une histoire de persévérance

ANNIVERSAIRE. Le Mont-Sainte-Anne fêtera en janvier prochain ses 50 ans. L’Autre Voix vous propose un retour en arrière pour retracer l’histoire de cette montagne qui fait la fierté de toute une région.

Avant 1966: L’ère des pionniers

Déjà en 1943, un groupe de pionniers a exploré la montagne à la recherche de l’endroit idéal pour tenir une compétition de ski. François Pichard, père fondateur des lieux, a défriché avec ses acolytes une première piste encore connue aujourd’hui sous le nom de La Pionnière. En février 1947, le Mont-Sainte-Anne a accueilli les Championnats canadiens de ski, où 8000 personnes s’étaient présentées. Nous étions encore loin à l’époque des premiers remonte-pentes. Quelques chanceux skieurs pouvaient monter à motoneige, le reste grimpait à pied!

16 janvier 1966: Inauguration officielle de la montagne.

1969: Première Coupe du monde de ski alpin, la première d’une série de six.

Fin des années 60: l’ouverture officielle des lieux

En 1966, le Mont-Sainte-Anne est enfin ouvert. La ville de Beaupré en est le premier propriétaire, avec la Commission municipale pour le développement du Mont-Sainte-Anne. On y compte alors 10 pistes du côté sud, visible de la route, et quatre remontées mécaniques, dont les premières télécabines de l’est du Canada qui pouvaient accueillir alors quatre personnes. Des pistes encore bien connues du centre viennent de cette époque: La Crête, La Pionnière, La Pichard, La Gros Vallon, etc. On y tient en 1967 les premiers Jeux d’hiver canadiens, comprenant ski alpin, ski de fond et sauts à ski.

1971: Ouverture du Centre de ski de fond du Mont-Sainte-Anne.

1976: Ouverture du parcours de golf Le Beaupré, connu maintenant sous le nom Le Grand Vallon.

De 1970 à 1980: De plus en plus de pistes

Le développement du Mont-Sainte-Anne se fait assez rapidement après son ouverture. Déjà, en 1970, on ouvre le versant nord de la montagne avec des pistes plus adaptées aux débutants. La face cachée de la montagne est un véritable microclimat, qui permet assez naturellement d’avoir une bonne qualité de ski, peu importe les conditions. Trois ans plus tard, en 1973, on ouvre le versant ouest de la montagne, le secret bien gardé des gens locaux qui savent quand aller dévaler ces pistes. La montagne passe aux mains de Loisirs Chasse et Pêche du gouvernement provincial en 1970.

1981: On baptise désormais les pistes du Mont-Sainte-Anne par des noms, et non des numéros.

1985: Première édition de la Grande virée des couleurs, connue autrefois sous le nom du Festival des couleurs.

1986: Le vélo de montagne arrive au Mont-Sainte-Anne, devenant un pionnier dans le domaine.

De 1980 à 1990: Travail dans les infrastructures

Les installations du Mont-Sainte-Anne sont marquées par un élan de modernité dans les années 80. À la suite d’un Noël vert en 1983 où très peu de neige était tombée, l’enneigement mécanique fait son apparition en janvier 1984. L’année suivante, on installe un système d’éclairage sur les pistes, ouvrant la porte au ski de soirée. Toujours dans un esprit d’avant-garde, les télécabines de huit passagers arrivent au mont en 1989, les premières de la sorte dans l’est, États-Unis compris!

Septembre 1994: Le Mont-Sainte-Anne, avec le ski de fond et le golf, se privatise et passe aux mains de Club Resorts.

1999: L’entreprise Ski Louise, qui deviendra Resorts of Canadian Rockies, achète le complexe du Mont-Sainte-Anne.

De 1990 à 2000: Place aux planchistes!

Le Mont-Sainte-Anne a été dans les premières montagnes de la province à ouvrir certaines de ses pistes aux adeptes de la planche à neige. En 1993, le Mont-Sainte-Anne a été le lieu de la première Coupe du monde de snowboard à se tenir au Canada. Pour la saison suivante, en 1994-1995, on donne accès à toutes les pistes pour les planches à neige. Au même moment, on y installe son tout premier parc à neige pour les adeptes de ce sport de glisse.

De 2000 à aujourd’hui: Investissement pour l’accessibilité

Comptant désormais 71 pistes de ski alpin sur 73km et trois versants de montagne, le Mont-Sainte-Anne est devenu au fil des années un emblème de la Côte-de-Beaupré. En 2004, 130 nouveaux canons à neige sont installés, pour un investissement de 1,2M$. Quelques années plus tard, en 2010, deux nouveaux tapis de remontée sont mis en place à la pente-école, désormais gratuite pour tous. La saison de ski dure maintenant en moyenne 148 jours, en plus du vélo de montagne, de la randonnée, du ski de fond, de la course et de la raquette qui viennent s’y greffer tout au long de l’année.

Québec Hebdo

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