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Carrière de pierres: la MRC choisit la réserve de biodiversité

EXPLOITATION. La MRC de la Côte-de-Beaupré a choisi d’opter pour l’agrandissement de la réserve de biodiversité du Cap-Brûlé jusqu’au lac Saint-Tite pour bloquer toute autre exploitation minière sur son territoire.

Lors de la dernière rencontre du Conseil de la MRC le 2 septembre dernier, une résolution a été adoptée pour l’agrandissement des limites du projet de réserve de biodiversité en cours sur le territoire du Cap-Brûlé.

La MRC avait d’abord eu comme projet de créer un parc régional sur le territoire du Cap-Brûlé pour contrer l’exploitation minière dans le TNO Sault-au-Cochon. Cette idée avait germé après un premier projet de carrière en 2004, puis à la suite de l’octroi d’un bail d’exploitation exclusif aux entreprises Jacques Dufour et fils en août 2013. Une résolution avait été adoptée en ce sens ce printemps.

La MRC a cependant eu les confirmations écrites du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) et du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) que la création d’un parc régional ne pouvait pas bloquer une future exploitation minière. L’agrandissement du projet de réserve de biodiversité au Cap-Brûlé s’est donc imposé comme la solution.

Bloquer les futures carrières

La préfète de la MRC, Parise Cormier, explique que cette nouvelle résolution vise à limiter le plus possible l’exploitation minière sur le territoire. «On ne peut pas revenir en arrière sur l’exploitation qui est déjà commencée, mais on peut réduire au minimum l’exploitation future», ajoute-t-elle.

Selon le Régime d’activités dans les réserves de biodiversité et les réserves aquatiques du ministère de l’Environnement, l’exploitation minière, gazière ou pétrolière est interdite dans une réserve de biodiversité. Pour Michel Bélanger, directeur général de la MRC, il s’agit aussi de la solution la plus rapide. «Nous sommes en train de finaliser le projet pour le Cap-Brûlé, rapporte-t-il. Nous allons faire une demande d’ajustement pour inclure le lac Saint-Tite dans le projet, parce que c’est beaucoup plus rapide que de démarrer un parc régional.»

Le Conseil de la MRC a tenu à envoyer une copie de la nouvelle résolution à la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Caroline Simard, qui s’est penchée sur le dossier. La députée a longtemps prôné la création d’un parc régional comme la solution pour contrer l’exploitation minière.

Québec Hebdo

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