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La MRC veille au grain sur la Côte

  L’embellissement de la 138 et l’adhésion des municipalités du territoire au schéma de couverture de risque sont également des dossiers qui se poursuivront en 2021. /Photo Métro Média – Archives        Photo:

Municipal. Si l’arrivée de la pandémie a été un choc partout, dans la MRC de la Côte-de-Beaupré la mise en place d’une structure de travail virtuel a été le gros dossier d’adaptation de 2020. Une opération qui, au final, s’est avérée un succès et qui a permis de poursuivre les dossiers amorcés.

Le préfet de la MRC de la Côte-de-Beaupré, Pierre Lefrançois, l’avoue d’entrée de jeu: 2020 a été une année passée à éteindre des feux. «La pandémie nous est tombée dessus en mars comme tout le monde. L’organisation et la coordination du télétravail des employés tout en assurant les services à la population malgré des bureaux fermés, ont été ardues. On est allé chercher de l’expertise pour nous aider dans cette transition. On a maintenant une nouvelle dynamique au niveau administratif», avance-t-il.

Les dossiers courants comme la réglementation, le rôle d’évaluation, et le schéma d’aménagement, en collaboration avec les municipalités pour les aider à se conformer, se sont poursuivis en 2020. Puis, la MRC a travaillé à la production du nouveau guide du citoyen, distribué partout sur la Côte récemment. La mise en place de l’aide aux entreprises et la mobilisation et la coordination pour faciliter l’aide alimentaire ont également été importantes pour traverser la crise. «On a été chanceux parce qu’on est bien organisés sur la Côte et l’entraide est forte. Notre rôle a été d’aider financièrement pour s’assurer que tout le monde mette l’épaule à la roue. On a été le chef d’orchestre pour bien couvrir tout le territoire», juge Pierre Lefrançois.

«La MRC a besoin du tourisme entourant l’exploitation du Mont-Sainte-Anne. Le négativisme autour de ce projet, personne n’y gagne.»

-Pierre Lefrançois

2021 en actions

«Depuis les dernières années, on poursuit nos actions de communications, mais on souhaite vraiment faire plus de communiqués de presse. On va mettre l’emphase là-dessus, parce qu’on se rend compte que les citoyens ne sont pas au courant de tous nos dossiers», explique M. Lefrançois en mentionnant qu’il y a un travail d’éducation à faire, et que celui-ci passe par les communications.

La MRC de la Côte-de-Beaupré est également en démarches pour se munir de son propre centre de compostage. L’achat d’un terrain, quelque part sur le territoire, est presque finalisé. «Je suis superstitieux, alors je ne veux pas dire où tant que ce ne sera pas clos, mais on en est à l’étape du notaire. On veut un site pour composter les feuilles, le gazon et les branches, parce que les déchets alimentaires seront envoyés à la Ville de Québec», explique le préfet.

La MRC devrait aussi recevoir un rapport final pour le projet de piste cyclable sur tout le territoire qui n’est actuellement pas dédiée partout. «On a imaginé un trajet de Boischatel à Saint-Tite-des-Caps en passant par le Cap-Tourmente. On a une ébauche, mais on attend le document final d’un possible tracé pour ensuite la continuer, étape par étape, sur le modèle de L’Ange-Gardien.»

Le dossier chaud du Mont-Sainte-Anne

Nous avons appris il y a peu de temps que la MRC compte acquérir les terrains de la Sepaq. L’avancement du dossier est de bon augure selon le préfet. «C’était déjà dans les cartons puisque c’est notre rôle d’aménager le territoire et de veiller au développement économique de la région. Ce qui est venu changer la donne c’est que la Sepaq ne tient pas à posséder le fond de terrain. La MRC veut donc l’acheter pour que ça reste public. RCR demeure l’exploitant, mais en étant propriétaire du tréfonds on va pouvoir mieux encadrer et dynamiser les actions pour le meilleur intérêt de la région. Le mont Sainte-Anne a un potentiel énorme, on parle d’un espace vraiment extraordinaire jusqu’au rang Saint-Julien. Tout en respectant les ententes de la Sepaq avec RCR, nous serons un plus proche partenaire des réalisations et des investissements.»

La MRC avait d’ailleurs investi pour faire avancer le projet de piste de vélo de montagne. «En étant un joueur majeur, ça va être plus facile de démontrer au gouvernement notre plan et les moyens de financement dont nous avons besoin. La MRC a besoin de ce tourisme-là. Le négativisme autour de ce projet, personne n’y gagne», conclut le préfet.

 

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