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Ann-Marie Pelchat: Des jeux olympiques au métier d’ostéopathe

Ann-Marie Pelchat est kinésiologue de formation et a ajouté sept ans d’études à son premier bacc pour devenir ostéopathe, métier qu’elle pratique depuis près de six ans. (Photo gracieuseté) Photo:

CARRIERE. Ann-Marie Pelchat, ex-athlète en ski acrobatique qui a participé aux Jeux olympiques de Nagano en 1998, n’aurait jamais pensé à cette époque qu’elle deviendrait un jour ostéopathe. C’est pourtant de qu’elle fait depuis près de six ans à Beaupré. 

Ann-Marie Pelchat est originaire de Lévis mais a toujours skié au Mont-Sainte-Anne où elle a commencé ses cours dès l’âge de deux ans et à faire de la compétition d’alpin vers l’âge de 12 ans. Déjà à cet âge elle était compétitive, mais plus face à elle-même que face aux autres selon ses dires. À L’adolescence, elle manquait des entrainements de son club de ski alpin pour aller skier avec les gars de l’équipe de sauts acrobatiques où elle était la seule fille. «Les gars me disait que j’avais trop de talent pour ne pas skier avec eux. J’avais 16 ans quand j’ai fait le switch. Mon amélioration a été fulgurante avec la base d’alpin que j’avais déjà. J’étais solide sur mes skis ce qui me démarquait des autres compétitrices de la région. Les surfaces sont souvent glacées par ici donc ça demande plus de technique.»

La skieuse acrobatique a découvert l’ostéopathie grâce à son collègue skieur acrobatique Jean-Luc Brassard. «Il était sur l’équipe canadienne avec moi et il se faisait traiter par une ostéopathe ancienne skieuse de France qui s’était installée au Québec. Comme j’avais des douleurs cervicales, il m’a conseillé de la rencontrer. Et pour moi c’était vraiment ce qui fonctionnait le mieux pour mes problématiques de douleurs en tant qu’athlète», explique-t-elle.

À cette époque pourtant elle n’imaginait pas quitter sa carrière de skieuse pour devenir ostéopathe. «J’aimais trop le ski et je me demandais vraiment comment je pourrais prendre ma retraite de ce sport un jour.» Elle pense par contre que tout son parcours l’a menée logiquement là où elle est maintenant.

Ann-Marie était première en demi-finale à Nagano mais a terminé cinquième à la finale. «J’ai fait une erreur à quatre bosses de la fin et ça m’a couté le podium.» Ce sont les seuls Jeux auxquels elle a participé. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina)

Montagne et qualité de vie

Ann-Marie habite maintenant à Saint-Ferréol-les-Neiges pour la qualité de vie et la proximité de la montagne. Elle a été pendant 10 ans sur l’équipe canadienne de ski acrobatique. «Le changement s’est finalement fait de lui-même. Je n’avais plus envie d’être dans mes bagages 10 mois par année. J’avais mal tout le temps. J’ai donc pris ma retraite à l’âge de 27 ans. J’avais le choix de continuer un autre quatre ans pour me rendre aux Jeux de Turin, mais je trouvais que ça m’aurait mise ensuite trop tard pour commencer des études.»

C’est en commençant à s’entrainer avec le préparateur physique Raymond Veillette, entraineur du Rouge et Or, qu’elle a eu le coup de foudre pour le coté calculé de l’entrainement, le fonctionnement du corps humain et la relation d’aide en faisant du bien aux gens.

Ann-Marie avoue amener toute son expérience et son perfectionnisme en tant qu’athlète dans sa pratique ainsi que ses connaissances en kinésiologie pour un traitement plus efficace et complet des douleurs de ses patients. «Je pense que les gens doivent encore plus réaliser que leur santé c’est leur responsabilité. Les gens ne sont pas toujours prêts à investir dans leur santé. Moi je suis là pour les aider. Je ne peux pas faire l’effort à leur place. En ostéopathie on dégage des structures pour redonner de la mobilité, mais ensuite c’est le corps qui s’organise et se normalise. Alors c’est certain que la capacité de récupération n’est pas la même chez une personne qui mange mal, qui n’est pas en santé et qui est sédentaire que pour une autre qui a de saines habitudes de vie», termine-t-elle.

L’atterrissage des sauts peut être difficile pour le corps des skieurs acrobatiques et c’est le moment de la course ou ces derniers ont le plus de risques de blessures accidentelles. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina)

Pour bien comprendre les deux métiers, le kinésiologue est un spécialiste du mouvement humain et de la biomécanique du corps. Les traitements se font par des exercices tandis que l’ostéopathie est une thérapie manuelle qui s’attarde au musculo-squelettique et au viscéral par diverses manipulations et palpations. L’idée de base est que tout est interrelié dans le corps, c’est une approche globale qui est utilisée.

Pour en savoir plus :

Ann-Marie Pelchat D.O., BSc.

Ostéopathe, Kinésiologue et instructeur de pilates certifiée

www.annmariepelchat.com

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