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Rencontre avec la nouvelle députée de la circonscription de Beauport – Côte-de-Beaupré – Ile d’Orléans – Charlevoix

Pour contacter l’équipe de Caroline Desbiens, on peut appeler au bureau de Sainte-Anne-de-Beaupré au 418 827-6776 ou écrire au caroline.desbiens@parl.gc.ca. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina) Photo:

Politique. La nouvelle députée de la circonscription de Beauport – Côte-de-Beaupré – Ile d’Orléans – Charlevoix, Caroline Desbiens, a fait carrière en tant qu’auteure-compositeure-interprète et hotellière, dans l’Hôtel du Capitaine, situé à L’Isle-aux-Coudres qui appartenait à ses parents, avant de se lancer en politique. Elle y donnait des soupers-concerts et y invitait parfois des artistes québécois à y chanter. Elle affirme pourtant que la politique était une suite logique de son parcours.

«J’ai toujours été animée par ça. Mon père était extrêmement politisé sans être un partisan. Il était un libre penseur qui ne s’enracinait pas dans un parti. Je n’étais pas toujours d’accord avec lui mais il m’a sensibilisée au fait que, qu’on aime ou qu’on n’aime pas la politique, personne ne peut nier que le changement ne peut se faire autrement. On peut s’engager de différentes façons par contre. Sur le plan individuel, moi je suis une personne engagée sur le plan environnemental. J’essaie d’être écoresponsable autant que possible. J’aime les choses simples, qui ne coûtent pas trop cher et qui sont efficaces. Sur le plan culturel, j’ai toujours fait de la chanson engagée qui mettait en valeur le fleuve, le patrimoine et les gens d’ici. Ce sont deux volets où l’on peut changer les choses et je les ai explorés. Mais l’ultime façon c’est la politique», affirme la nouvelle députée.

Une femme engagée

Caroline Desbiens affirme donc avoir toujours su qu’elle ferait de la politique un jour. Mais elle attendait le bon moment, elle ne forçait pas les choses. C’est finalement à l’époque où elle a travaillé au Conseil de souveraineté de la Capitale-Nationale qu’elle a rencontré Gilles Duceppe. «J’ai ensuite rencontré son fils Alexis, qui est un ami de Vincent Gratton avec qui j’avais travaillé sur un album. C’est donc un concours de circonstances qui a fait en sorte que quand Alexis s’est présenté en politique, je lui ai écrit. Et de fil en aiguille Vincent et lui m’ont convaincue que j’avais peut-être une place dans le processus.»

Caroline Desbiens pense que l’engagement politique militant c’est une grande chose sur le plan sociétal. «Quelqu’un d’engagé dans le domaine politique, ça me touche, c’est profondément humain. Les gens mettent tout ce qu’ils ont et tout leur temps pour une cause qui est parfois si loin, mais ces gens-là sont extraordinaires. Ils croient, et avec raison, que leurs gestes sont importants. Ça donne le goût de s’engager.»

Ses priorités pour la région

La nouvelle députée pense que la main d’œuvre, les permis de travail pour les travailleurs étrangers et la francisation des nouveaux arrivants sont des dossiers chauds et importants pour la région. Elle assure aussi qu’elle va faire le suivi des dossiers laissés par sa prédécesseur, Sylvie Boucher. «On aimerait que tous les nouveaux arrivants parlent français, mais encore plus en région où c’est essentiel. Il y a trop de paperasserie pour reconduire à chaque année des demandes de permis pour des travailleurs étrangers pour les agriculteurs de l’ile d’Orléans. On pourrait allonger le permis de travail et lui donner plus de largeur. Ça pourrait être simplifié rapidement. Ça épuise l’innovation et l’énergie que les procédures soient aussi lourdes.»

Une région dynamique

Caroline Desbiens se réjouit des idées innovantes portées dans la région. «Sur le plan de l’économie sociale, les idées sont productives, influentes pour la région et l’économie. J’ai un pied à terre à Boischatel et j’habite à L’Isle-aux-Coudres. Ma connaissance du territoire de la Côte-de-Beaupré s’est surtout faite pendant et depuis mon élection. Mais j’ai découvert une société extrêmement dynamique. Les gens sont proactifs. Ça va être vraiment plaisant de travailler avec tous ces gens engagés, et avec les maires. On sent l’harmonie et l’écoute entre tous les intervenants», termine-t-elle avec enthousiasme.

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