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Une auteure jeunesse prolifique à L’Ange-Gardien

Martine Latulippe est originaire du quartier Les Saules. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina) Photo:

Lecture. L’auteure Martine Latulippe, résidente de L’Ange-Gardien, vient de publier en septembre dernier, le premier tome de la série Le monde de Maya: Les chiffres de Maya un livre consacré à l’apprentissage des chiffres qui s’adresse aux enfants de 3 ans et plus.  

Martine Latulippe cumule les prix et les honneurs avec près de 90 livres à son actif dont deux pour adultes et une dizaine sur les légendes du Québec publiés en France. L’auteure jeunesse se démarque avec ses récits s’adressant aussi bien aux tout-petits qu’aux adolescents.

Son premier livre jeunesse est sorti avant la naissance de sa première fille. «J’ai beaucoup travaillé dans des terrains de jeux et des camps de vacances dont, entre autres, le camp Saint-François de l’Ile d’Orléans. Donc j’avais déjà tendance à inventer des histoires pour les jeunes. C’est un peu ça qui m’a amenée vers la littérature jeunesse. En général, il arrive quelque chose dans ma vie qui me donne un flash et je pars de ça pour inventer une histoire», explique-t-elle.

Pour la série de la marque maintenant connue Ketto, dont les dessins sont faits par Julie St-Onge elle aussi originaire de la région de Québec, l’entreprise a engagé l’auteure pour écrire des histoires. «Pendant quatre ans ils m’envoyaient un dessin de leur nouvelle collection et j’inventais une histoire qui s’en inspirait. C’est donc le contraire de ce que je fais habituellement, c’est-à-dire écrire pour ensuite trouver un illustrateur qui en dessinera les images.»

Les tout-petits pourront suivre le monde de l’adorable Maya, qui vit sur une île tropicale, accompagnée de sa famille, son petit frère et ses amis attachants. À travers des illustrations dynamiques et vibrantes créées par l’artiste Fabrice Boulanger, les jeunes pourront se familiariser avec les chiffres de 1 à 10. (Photo gracieuseté)

Maya, sa nouvelle série, s’adresse vraiment aux tout-petits lecteurs. «Lors de mes conférences dans les écoles les professeurs me disent que c’est intéressant pour les jeunes de première année de lire des livres avec un personnage récurrent. Cela leur donne le goût de la lecture quand ils peuvent s’identifier au personnage au lieu de seulement lire des phrases sans histoire. Il y a donc un côté un peu pédagogique dans cette série puisque chaque livre traitera d’un concept comme les chiffres, les heures, ou les jours de la semaine.»

Cette série, ainsi que 48 de ses livres, est illustrée par Fabrice Boulanger, un illustrateur de Beauport avec qui elle adore collaborer. «Il est devenu un bon ami et dans cette série c’est lui qui m’a amené l’idée de l’ile exotique et des animaux pour apporter plus de couleurs et de féérie aux histoires. J’ai donc modifié mon concept original pour y aller avec son idée et le résultat est génial», poursuit-elle en expliquant que les trois premiers livres de la série <@Ri> Maya<@$p> sont écrits et qu’elle a beaucoup d’autres idées pour les suivants.

Martine Latulippe est aussi l’auteure de la série Marie-P qui s’adresse aux ados et dont elle vient de finir le 15e tome et de la série Ketto. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina)

Dans son processus d’écriture, elle s’assure de finir un livre avant d’en commencer un autre. «Surtout pour ne pas faire d’erreurs dans le ton. Je n’utilise pas le même langage quand je m’adresse à des petits de trois ans que quand je m‘adresse à des ados.»

Martine Latulippe vit de son écriture contrairement à beaucoup d’auteurs qui doivent jongler avec un travail à temps plein et écrire dans leurs temps libres. «J’ai écrit mon premier livre à 24 ans. Et c’est depuis environ l’âge de 30 ans que je fais ça à temps plein. Je produis environ quatre livres par année», raconte l’auteure qui allie à son travail d’écriture environ 90 conférences dans les écoles primaires par année surtout au Québec, mais aussi dans les communautés francophones d’autres provinces. Elle avoue que cet à-côté lui permet de stimuler la vente de ses livres. «C’est certain que plus tu rencontres de jeunes plus ils te connaissent. Je reçois tellement de commentaires mignons et de réactions spontanées que chaque fois que je sors d’une école, je me dis que je vais écrire pour eux toute ma vie. J’aime trop ça, c’est magique!», termine-t-elle.

Fabrice Boulanger a fait un dessin inspiré des deux filles de Martine, Mélina et Chloé, pour la couverture de l’un de ses livres mettant ses filles en vedette. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina)

 

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