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Nathalie Simard chérira toujours l’ile d’Orléans

L’album L’amour a pris son temps est présentement disponible. Dans cette tournée, Nathalie chante en compagnie de sa fille Ève. (Photo gracieuseté – Laurence Labatt) Photo:

SOUVENIRS. Depuis longtemps, les habitants de l’île ont appris à indiquer où se situe la maison des «p’tits Simard», à Sainte-Pétronille, sur la pointe de l’île. Si les Simard ont laissé un souvenir indélébile de leur passage sur l’ile, dans le cœur de la cadette, Nathalie, l’île a aussi laissé un souvenir impérissable.

C’est avec un sourire et plein d’émotions dans la voix que Nathalie Simard évoque son île d’Orléans, où elle est née et a passé les premières années de sa vie. «L’ile d’Orléans c’est tout dans mon cœur. C’est mon île enchanteresse, mon île aux trésors», évoque-t-elle dès le départ.

Nathalie Simard a été baptisée à Sainte-Pétronille. Son parrain est le carrossier bien connu de la côte du pont Fabien Pilote et sa marraine la sœur de celui-ci, Martine. «Je les visite à l’occasion, mais je n’arrête pas tout le temps les voir quand je vais faire mon tour à l’ile et ils me chicanent, raconte-t-elle en riant. Je fais le tour de l’ile chaque année et j’y achète plein de produits, j’arrête à la chocolaterie de Sainte-Pétronille, chercher du foie gras à la Ferme D’OC, un petit tour sur la terrasse de Cassis Monna & Filles. Je fais parfois du camping au Camping Orléans, j’adore l’ile. C’est d’ailleurs la seule place où j’arrête pour des ventes de garage et où je fais les antiquaires. J’essaie d’y trouver un petit morceau de chez nous», raconte-t-elle volubile. «Cet été je suis tombée en amour avec un vieux bicycle à trois roues avec la sonnette et un banc en cuir que j’ai mis dans ma chambre. Je possède tellement de choses de l’ile. J’ai une catalogne, des tasses, des assiettes. L’ile fait partie de mes plus beaux souvenirs d’enfance!»

Parallèlement, Nathalie Simard poursuit ses conférences pour contrer toutes les formes de violence. Elle aimerait également un jour refaire de l’animation. (Photo gracieuseté – Laurence Labatt)

Nathalie est restée à l’ile jusqu’à la première année, qu’elle a faite à l’école de Sainte-Pierre, selon ses souvenirs. Même si elle était petite à l’époque, elle se remémore encore les noms de tous les petits voisins avec lesquels elle jouait. «Les Coté, les Morin, les Rondeau», énumère-t-elle.

Elle a encore dans son cœur un paquet d’anecdotes et de souvenirs qui la rattachent à ces premières années de vie à Sainte-Pétronille. «Moi, je jouais tout le temps dehors. On pêchait des grenouilles, des menés, des couleuvres et des écrevisses. Je n’ai pas peur des bibittes, j’ai été élevée avec ça, c’était le bon vieux temps! Je rêvais d’avoir une piscine, et je me souviens que ma première baignade c’était au Château Bel-Air qui est maintenant La Goéliche. J’y suis retournée il y a deux ans et je me suis baignée dans cette même piscine. Je me souvenais qu’il y avait une fenêtre dans le fond dans le creux, et la fenêtre est encore là! L’été prochain ce que je veux faire, c’est passer une semaine là-bas et me baigner comme quand j’étais petite.»

Comme bien des habitants de l’île. L’odeur de la grève reste particulièrement ancrée en elle. «Ah! L’odeur de la grève! Ce que j’aime faire c’est enlever mes souliers et aller marcher sur les roches. On va se purifier sur l’ile, c’est comme un pèlerinage que je fais chaque année. Il y a plusieurs années je suis allée frapper à la porte de mon ancienne maison. Elle appartenait à un médecin américain et il nous avait permis d’entrer. On lui avait montré des cachettes qu’on avait mon frère et moi quand on était petits et il ne savait même pas qu’elles existaient!»

L’ile a bien changé depuis 45 ans, mais malgré cela, Nathalie reconnait encore son ile. «Les commerces ont poussé, mais je trouve que la villégiature est respectée et que le patrimoine est protégé. On ressent encore le côté insulaire. Les arbres sont encore à la même place. Mais ma maison n’est plus bleue, elle est crème maintenant.»

Nathalie est présentement en tournée avec son spectacle intitulé L’amour a pris son temps. «L’accueil du public est extraordinaire. On a encore quelques dates à faire avant les Fêtes et ensuite on reprend en 2020. Quand tu fais un retour sur scène tout ce que tu souhaites c’est que ton public soit au rendez-vous. C’est le plus beau cadeau qu’il pouvait me faire d’être encore là après toutes ces années. La scène c’est vraiment ce que j’aime le plus dans mon métier et je suis pleine de gratitude envers mon public de me permettre de le faire encore», termine-t-elle.

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