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Zones de vie adaptées au Collège des Hauts Sommets

Le projet, dont le coût total s'élève à 64 801$, a reçu une aide financière de 37 857$ du ministère de la Culture et des Communications. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina) Photo:

INCLUSION. De mars à juin 2019, 42 élèves du Collège des Hauts Sommets à Saint-Tite-des-Caps ont contribué à la conception et à l’aménagement de six espaces thématiques dans les aires communes de l’école.  

Le projet Une école unique – Des zones de vie pour chacun de la Fondation, dont le coût total s’élève à 64 801$, a reçu une aide financière de 37 857$ du ministère de la Culture et des Communications et a été réalisé sous la direction artistique des peintres muralistes de Sautozieux, Marie-Chantale Lachance et Nathalie Lessard et qui ont passé trois mois dans l’école avec les jeunes et les professeurs à travailler à la création de six espaces distincts qui répondent à certains besoins en fonction du style de clientèle. «Par exemple, les jeunes qui souffrent d’un trouble du spectre de l’autisme et ceux qui ont un déficit de l’attention avec hyperactivité, n’ont pas les mêmes besoin, que ce soit de dépenser de l’énergie ou de recharger leur batterie, donc nous avons pensé à des endroits comblant ces besoins spécifiques», explique Marie-Chantale Lachance.

«On a d’abord choisi les espaces et réuni des groupes de jeunes puis vu avec eux ce qu’ils souhaitaient comme ambiance. Ici les enfants sont différents et on voulait donner au Collège une cure de jouvence afin de faire de l’école un lieu à l’image des gens qui la fréquentent. Le beige et le gris des corridors a été remplacé par des couleurs vives et éclatantes, entre autres choses. On trouvait que l’école se devait de se démarquer visuellement et représenter la clientèle qu’elle dessert», raconte l’artiste.

Le projet a incité les jeunes à réfléchir sur leurs valeurs qui ont ensuite été transposées dans des phrases inscrites un peu partout sur les murs. La persévérance, le travail d’équipe, exploiter ses propres forces, sont des idées qui sont ressorties de l’exercice dont le choix des phrases finales a été fait dans le cadre d’un concours.

Au Collège, une centaine d’étudiants sont répartis de secondaire 1 à 5 dans des classes où il y un enseignant et un intervenant par classe.(Photo gracieuseté)

Le slogan de l’école est: <@Ri>Toujours plus haut<@$p>. Une façon d’aller au bout de ses rêves.

«Le projet, en plus d’être très rassembleur, a favorisé un fort sentiment d’appartenance chez nos élèves. Il nous a aussi permis d’adapter des lieux aux besoins particuliers de nos jeunes. On a pu en même temps intégrer la culture dans notre projet éducatif avec l’aide d’artistes professionnelles qui ont l’écoute nécessaire pour impliquer nos jeunes tels qu’ils sont et s’imprégner de la mission de notre école», affirme Marc Charbonneau, directeur du Collège.

«On départ on s’attendait à la participation d’un vingtaine d’élèves sur 100. Mais spontanément dès le départ 45 se sont inscrits. Et en cours de réalisation beaucoup d’autre se sont joints,» ajoute Marie-Chantale Lachance.

Les élèves pouvaient participer de quatre façons: dans la conception en donnant leurs idées ou en proposant des dessins, dans la construction en tant que telle, en peinturant les murales et les couleurs, ou alors au montage à la fin en installant les lumières et les cadres. «Chacun a pris sa place dans le projet ce qui est directement en lien avec la mission de l’école. Chacun a ses forces et peut les exploiter.  Chacun a pu y trouver son compte et mettre sa touche dans le projet en s’impliquant et en se réalisant. Donc au final, en plus de répondre aux besoins particuliers de nos jeunes avec des zones de vie spécifiques, cela a également été un projet identitaire exceptionnel dont les élèves sont fiers», termine le directeur.

Le projet a été déposé en 2018 par la Fondation du Collège des Hauts Sommets et a été soutenu dans le cadre de l’Appel de projets en appui à l’offre culturelle dans le parcours éducatif du ministère de la Culture et des Communications, qui vise notamment à accroître l’offre d’activités culturelles pour la clientèle jeunesse en dehors des heures de classe et à augmenter la participation des élèves à ce type d’activités.

Ta différence enrichie la mienne, dit-on souvent aux enfants au Collège. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina)

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