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Réhabilitation du quai: le BAPE informe la population

Le BAPE devrait émettre ses conclusions sur le dossier d’ici la mi-juillet. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina) Photo:

PROJET. Le 4 juin dernier, le BAPE organisait une séance publique d’information afin d’informer les résidents de Sainte-Anne-de-Beaupré sur détails et enjeux environnementaux concernant le projet de la Corporation de développement du quai de Sainte-Anne-de-Beaupré (CDQSAB) de réhabiliter le quai de Sainte-Anne-de-Beaupré.

Actuellement, seuls les piétons ont accès au quai et il est utilisé essentiellement pour la pêche. Le projet comprendrait la reconstruction de la digue d’approche menant à la tête du quai et l’agrandissement de celle-ci d’une superficie d’environ 200 m2. Sur la face ouest de la digue, le projet propose l’ajout d’un escalier de béton permettant la mise à l’eau de petites embarcations (canots et kayaks).

Les travaux envisagés pour la réfection de la digue sont la stabilisation des talus par des techniques végétales et des enrochements qui seraient implantés de chaque côté de la digue. Un mur en pieux-palplanches est envisagé pour la reconstruction et l’agrandissement de la tête du quai, ce qui viendrait coffrer le quai existant. La tête du quai reconfigurée permettrait l’accostage des bateaux de croisières sur les faces est, ouest et sud. Une portion en béton et une autre en platelage de bois sont aussi prévues pour la surface carrossable du quai et la digue d’approche.

Les travaux seraient d’une durée d’environ 6 mois et débuteraient en septembre 2020. Le coût estimé des travaux est de 15 M$ et le nouveau quai aurait une durée de vie de 30 ans.

Les répercussions et les mesures d’atténuation

Selon l’étude d’impact, le projet s’insèrerait dans un milieu sensible en raison de la présence de milieux humides littoraux, d’une aire de concentration d’oiseaux aquatiques ainsi que d’espèces de poissons à statut précaire (notamment le bar rayé) et de sa position géographique à proximité d’un noyau urbain à caractère patrimonial.

Un empiétement permanent en milieu humide et dans l’habitat du poisson est envisagé. Un projet de compensation serait aussi élaboré. De plus, les travaux en eau seraient effectués de novembre à avril, afin d’atténuer les répercussions sur la faune aquatique et la nidification des oiseaux.3

En période de construction, le bruit, les vibrations, les poussières, le transport et la circulation pourraient occasionner des nuisances et troubler la qualité de vie des résidents du secteur. Comme mesures d’atténuation, l’initiateur s’engage notamment à réaliser une campagne d’information et à mettre en place une signalisation adéquate ainsi qu’à remettre en état les infrastructures souillées ou endommagées.

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