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Émilie Foster remplie d’ambitions pour 2019

(Photo Métro Média - Archives) Photo: (Photo gracieuseté)

POLITIQUE. En poste depuis les élections du 1er octobre, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Émilie Foster, a rapidement pris connaissance de tous les dossiers chauds avant de se mettre au travail. Pour son premier mandat, la caquiste entend bien faire honneur à la population qui l’a élue en majorité.  

L’île d’Orléans et les transports

Les pourparlers sont nombreux quant aux éventuels scénarios entourant le fameux pont de l’île d’Orléans. Bien que le dossier semble avancer en dents-de-scie depuis longtemps, la députée provinciale se veut rassurante quant aux développements à court et à moyen terme. «On a eu une mauvaise nouvelle, parce que les études avaient été retardées par les libéraux, donc le pont sera livré en 2027 au lieu de 2024. Par contre, moi je suis en étroite collaboration avec le ministre des Transports pour qu’on s’assure de la sécurité de l’infrastructure. On a au-dessus de 20 millions en travaux qui vont se faire avec les années», soutient-elle.

Pour ce qui est du tant litigieux troisième lien, Émilie Foster n’a pas su s’avancer sur les intentions concrètes du bureau de projet, où les deux dossiers évoluent en parallèle. Elle choisit plutôt réitérer ses intentions de faire cheminer le dossier du pont de l’île de façon indépendante auprès du MTQ, afin de le livrer conformément à l’échéancier prévu. D’ailleurs, tout comme les insulaires, elle entend mener un combat relatif au plan de conservation patrimoniale de l’île d’Orléans, en tentant d’améliorer la communication entre le ministère de la Culture et les résidents.

Le Train de Charlevoix, au cœur du tourisme

Si la venue du Club Med dans Charlevoix fait elle aussi des remous, il est évident pour la députée que ce nouveau point touristique aura des répercussions jusque sur la Côte-de-Beaupré. Puisque la majorité de la clientèle étrangère transitera par l’aéroport de Québec, les rails se verraient être une alternative pour les acheminer jusqu’au Club Med. Avec optimisme, Mme Foster fait le lien avec la revitalisation du quai de Sainte-Anne-de-Beaupré, ainsi qu’avec les travaux annoncés l’été dernier au Château Mont-Sainte-Anne et au Centre des Congrès Mont-Sainte-Anne.

«Mon objectif est que le train soit incorporé dans une trame intégrée à Québec, idéalement jusqu’à La Malbaie. Je souhaite que le projet du quai avance rapidement et que les travaux commencent d’ici 2020, puisque ce secteur pourrait éventuellement constituer un arrêt pour le train. On examine aussi le projet au Mont-Sainte-Anne qui a le potentiel d’attirer de la clientèle», précise-t-elle.

Une offre de transport en commun revue

Boischatel s’est récemment divorcée à l’amiable du service de transport en commun du Réseau de transport de la Capitale (RTC) pour se tourner davantage vers le service de PLUMobile. Émilie Foster espère aller plus loin et faire fonctionner la desserte sur une plus vaste portion de la Côte-de-Beaupré, tout en augmentant les fréquences de passage. Le Train de Charlevoix n’est pas étranger à sa démarche. «J’aimerais développer une offre intégrée, en parallèle avec le train, parce que présentement, si on a la carte PLUMobile on peut entrer dans le train matin et soir», explique-t-elle, heureuse d’observer une étroite collaboration de la part de Nancy Belley, directrice générale du train.

État actuels des sols contaminés sur l’ancien site de l’entreprise AIM.

Un parc industriel et des emplois qui dorment

Enjeu économique majeur qui ne fait pourtant pas souvent partie des discussions publiques le parc industriel de Beaupré est au cœur des préoccupations de la nouvelle députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré.

Autrefois installée sur l’un de ces terrains, l’entreprise AIM a laissé la place à un espace vacant maintenant inutilisable puisque contaminé. Or, aux dires d’Émilie Foster, la liste d’attente des entreprises qui désirent accéder au parc industriel ne cesse de s’allonger, même si ce dernier est saturé.

«Le grand terrain d’AIM est desservi par des lignes de haute tension électrique, ce qui pourrait s’avérer intéressant pour plusieurs industries qui voudraient s’y installer», prévoit celle qui, depuis son arrivée en poste, tâche de faire cheminer le dossier qui stagne depuis des années au ministère de l’Environnement. «C’est plus qu’un terrain vague, ce sont tout près de 1000 emplois qu’on pourrait aller créer selon les compagnies qui sont prêtes à s’y établir et ces 1000 emplois-là, je les veux sur la Côte», martèle Mme Foster.

Toutefois, avant d’y arriver, il faut que les sols soient préalablement décontaminés. Une entente entre la Ville et AIM stipule d’ailleurs que les travaux de décontamination s’effectueraient aux frais de l’entreprise. «Je ne pourrais pas dire que c’est réglé, mais je vise qu’en 2019, ce le soit», conclut-elle.

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