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Pascal Clément à son meilleur

Pascal Clément dans son élément en train de prodiguer des conseils. (Photo gracieuseté Rouge et Or – Yan Doublet) Photo:

VOLLEYBALL. Pascal Clément avait le désir d’être acteur et son côté artistique est souvent ressenti dans son travail d’entraîneur. Toujours généreux et authentique avec les médias, voici quelques perles que le pilote lavallois a pondu dans un entretien de plus d’une heure avec Québec Hebdo.    

À propos d’une carrière universitaire en volleyball

«C’est un privilège exceptionnel pour ces jeunes-là. C’est incommensurable la richesse de cette aventure humaine qu’on vit à travers le sport, même si on fait juste frapper un cr… de ballon!»

À propos de Gino Brousseau

«J’aimerais placer Gino dans les meilleurs joueurs que j’ai coaché avec le Rouge et Or, mais il était parti quand je suis arrivé. Cependant, j’ai le privilège d’entraîner avec lui et c’est un ami précieux.»

À propos des Championnats canadiens au PEPS de 1999 et 2001

«Aucun agent de sécurité de nos jours n’accepterait une telle surcharge de population. Il y avait des odeurs de transpiration, de boisson, ça n’avait aucun sens. L’ambiance était électrique, je pensais que le toit allait sauter.»

À propos des moments difficiles

«Je repense souvent aux équipes qui ont chuté beaucoup plus qu’aux formations qui ont réussi. Je prends la responsabilité des échecs. C’est moi le leader, je suis imputable.»

À propos du tournoi national de sa formation en 2001

«Le désir de gagner va venir tuer la peur de perdre.»

À propos des années 1990

«Tu adaptes ton coaching avec le temps. Tu travailles en collaboration ce qui fait changement du style plus dictatorial des années 1990. Cependant, je dois dire que les joueurs de cette époque répondaient généralement bien à ce style de coaching. Il y avait moins de distractions pour les joueurs qui se concentraient sur le job principal qui est de gagner.»

À propos de la défaite au premier tour en 2000 à la maison

«On est classé numéro un au Canada. On joue contre Dalhousie que nous avons battu cinq fois sur cinq pendant la saison. On perd en cinq sets dans notre gymnase. Pire défaite en carrière, je n’y crois pas encore.»

À propos de l’incident avec un joueur de Calgary en demi-finale nationale en 1999 au PEPS

«Je ne regrette aucunement mon geste. Le joueur smashait en échauffement sur une troupe de danse de jeunes filles qui animait notre foule. C’était dangereux. Je l’ai repoussé de façon autoritaire, mais non violente vers son banc. Ultimement, je n’ai pas été suspendu. Je n’ai aucun regret avec ma carrière. Je n’ai pas de grosse tache noire à mon nom.»

À propos de son dernier tour de piste

«Je sais que j’ai dit après le match face à Sherbrooke d’une façon égoïste que je ne voulais pas perdre mon dernier match à domicile. Cependant, ce qui est le plus important ce n’est pas ma personne, mais le groupe. La seule chose qui est importante, c’est mon devoir envers mon équipe. La seule chose que je veux, c’est qu’on joue du bon volleyball.»

 

 

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