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Ces voyages qui forment la jeunesse

OPPORTUNITÉ CULTURELLE. Depuis une dizaine d’années, Nancy Bédard, enseignante en anglais à l’école secondaire De Rochebelle, organise des voyages culturels et linguistiques pour ses élèves. Dernièrement, elle et des collègues se sont rendus en Angleterre et en Écosse avec une quarantaine d’étudiants.

«Ce type de voyage est très valorisé par l’école De Rochebelle. Nous valorisons une ouverture sur le monde et ce voyage, qui était ouvert aux élèves de secondaire trois à cinq de tous les programmes, était une continuité naturelle de cette valeur», explique Mme Bédard.

Pour les élèves, l’expérience a été très enrichissante et pas seulement parce qu’ils ont vu les principaux attraits touristiques de l’Angleterre et de l’Écosse. «Ce genre de voyage est primordial selon moi. Ça nous a permis de créer de nouvelles amitiés et de voir les professeurs sous un autre jour, mais aussi de découvrir une autre culture», raconte Béatrice Lépine. «Ça nous aide vraiment à développer notre ouverture. En nous sortant de notre zone de confort, ça permet de changer notre dynamique de classe et de forger notre personnalité», ajoute Maude Lemay.

Ne pas ramener que des souvenirs matériels

Du 25 février au 7 mars derniers, 42 élèves et leurs professeurs ont exploré deux pays européens. À leur retour, ce ne sont pas que des souvenirs matériels qu’ils ont rapportés. «On a beaucoup appris sur nous-mêmes et sur les gens du groupe. C’était une super expérience de vivre avec autant de gens», se rappelle Vincent Boutin.

Pour Béatrice, le côté linguistique est un aspect qu’elle retient beaucoup. «Je pense que j’ai une meilleure compréhension de l’anglais. De vivre dans cette langue, ça habitue l’oreille. C’est vraiment différent de l’anglais américain.»

Les trois voyageurs sont d’avis que Londres a été leur principal coup de cœur. «J’ai préféré Londres à cause de son côté moderne, mais qui n’a pas oublié son histoire», raconte Vincent.

À cela, Maude ajoute que lorsqu’on arrive à certains endroits de la capitale anglaise, c’est comme un voyage dans le temps. «À plusieurs endroits, quand on entre, c’est comme si on traversait une époque. L’architecture est tellement différente, ordonnée et propre.»

Vivre le Québec, à l’étranger

En Angleterre, le groupe de Québécois a visité la Délégation générale du Québec à Londres et a été reçu par le délégué général, Christos Sirros, ainsi que par la directrice aux Affaires politiques et publiques, Katia Grimard, une ancienne du Programme d’éducation international de l’école De Rochebelle. «Ça a montré aux jeunes jusqu’où on peut aller et aussi de voir la place du Québec à l’international. On a vu que de plus en plus d’Anglais étaient intéressés par notre culture et même à venir visiter notre province», affirme Nancy Bédard.

«Elle nous a raconté son parcours et elle nous a expliqué qu’il y a plein d’occasions et de réelles possibilités à l’étranger. Je ne pensais pas que le Québec était à ce point important pour eux (les Anglais) au niveau touristique», conclut Maude.

Québec Hebdo

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