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Challenge vert autour du monde: complété !

VOYAGE. L’aventurier originaire de Sainte-Foy, Sylvain Fortier, a réalisé un grand rêve en accomplissant son tour du monde en voilier. Un périple en solo de 33 000 milles nautiques sur son voilier de 30 pieds, le Loréline, datant de 1979. Il a fait ce voyage dans un but écologique, en plantant un arbre dans chaque pays où il touchait terre. Un périple qu’il qualifie d’extraordinaire, mais qui n’a pas été de tout repos.

En juin 2012, il a quitté la marina de la Chaudière à Saint-Romuald a bord du Loréline en espérant y revenir l’année suivante. Mais la mer en a décidé autrement. Il lui aura fallu deux fois plus de temps. Pendant les deux années de navigation, il a brisé son mat au large du Brésil et s’est blessé au doigt en tentant de le réparer. Il a aussi affronté des vagues de plus de huit mètres, a passé tout près de chavirer et a jeté l’ancre sous la neige au Japon. Aujourd’hui, il peut dire mission accomplie: «Presque tout sur mon bateau a brisé. Je n’ai pas eu peur. J’ai accepté mon destin et j’ai lâché prise. J’ai réussi à cause de ma force mentale. J’avais l’impression d’avoir une mission», affirme l’aventurier.

Il a visité les cinq continents, en s’arrêtant dans 13 pays. À tous ces endroits, il a planté au moins un arbre avec les habitants qu’il rencontrait. Un geste symbolique pour conscientiser les gens. «On est responsable de l’humanité et de la biodiversité. Il faut tout simplement réfléchir et prendre conscience. On a une relation à sens unique avec la planète», dit-il. Dans certaines villes, il a eu l’occasion de faire des conférences dans des écoles. Au Sénégal, il a même serré la main du Ministre de l’environnement.

Ce voyage était aussi l’occasion pour lui de rencontrer les communautés locales. Des moments forts, Sylvain Fortier ne peut les compter sur ses doigts, il y en a trop. Mais c’est assurément les rencontres qu’il a faites qui l’ont le plus marqué. «J’ai appris que l’humain est bon, beau et qu’il vaut la peine de s’y attarder», témoigne-t-il visiblement ému par ses souvenirs.

L’aventurier et conférencier de 39 ans espère ne pas avoir «le mal de terre» pour les prochains mois au Québec. Sans avoir de futur voyage en tête, il promet qu’il repartira où le vent le mènera.

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