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Dr Franck Sergerie soignera les âmes avec ses eaux-de-vie

SPIRITUEUX. Grand passionné d’alcools fins, le Dr Franck Sergerie exauce un vieux rêve qu’il chérissait depuis longtemps en produisant une première cuvée de son cru. L’entreprise naissante aura toutefois un impact sur sa carrière médicale, puisque le radiologiste de Saint-Augustin devra réduire sa pratique professionnelle, pour faire une plus grande place à son talent pour la distillerie.

Le radiologiste Franck Sergerie partage désormais sa vie entre sa pratique en clinique et sa passion de la distillerie.

(Photo gracieuseté)

Réalité concrète après deux ans de travail acharné, les amateurs de spiritueux peuvent déguster un tout nouveau gin québécois commercialisé sous la marque BeOrigin. La Société des alcools du Québec (SAQ) a passé une commande initiale pour 250 caisses de ce précieux liquide produit par Vice & Vertu, première distillerie de Québec. Microdistillé en petits lots, ce gin artisanal de grande qualité est élaboré et embouteillé dans le parc industriel de Saint-Augustin.

«Ça fait longtemps que je m’intéresse et m’adonne à la distillation d’alcools pour en tirer le meilleur. C’est une passion quasi enivrante. Exercée d’abord comme un passe-temps, elle est devenue une occupation dévorante, qui nécessite du temps pour être menée à bien. Moi qui voyais ça comme un projet de retraite, l’aventure a pris de l’ampleur beaucoup plus rapidement que prévu», explique M. Sergerie, d’où la nécessité désormais pour lui de partager son existence entre la clinique et ses alambics.

Noblesse vs esprit rebelle

L’étiquette du gin BeOrigin réfère à la tentation en illustrant le mythe fondateur d’Adam et Ève.

(Photo gracieuseté)

Par son appellation, la microdistillerie Vice & Vertu joue sur la dualité entre ange et démon, ombre et lumière, résister ou pas à la tentation. C’est dans cette optique que son premier gin est baptisé BeOrigin. Il réfère au combat entre le bien et le mal jusque sur son étiquette qui illustre Adam et Ève dans le mythe fondateur. Pour le créateur de cet alcool fin, l’intention à la base de son projet est de contribuer au plaisir de la vie.

«Ce gin à la fois doux et rebelle est distillé à la façon London Dry Original avec un ingrédient indigène auquel on attribue des vertus médicinales: l’écorce de bouleau. À cet aromate s’ajoutent la baie de genièvre, la coriandre, le bleuet et un zeste d’agrumes, ainsi qu’un bouquet floral composé de pétales de rose et de lavande», décrit M. Sergerie.

Équipements sophistiqués

Tant qu’à plonger dans la production, ce passionné pour l’alchimie des alcools ne fait pas les choses à  moitié. Soucieux de proposer des produits de qualité, il a doté son usine de fabrication des meilleurs équipements de distillerie sur le marché. L’investissement de près de 1M$ permet de soutenir la demande de son gin initial, tout en permettant de développer d’autres produits.

Une partie des équipements à la fine pointe de la microdistillerie Vice & Vertu à Saint-Augustin.

(Photo gracieuseté)

On y trouve notamment une cuve de moût, quatre cuves de fermentations et un alambic en cuivre d’une capacité de 1200 litres. Cet alambic possède deux colonnes de rectifications à 10 plaques pour la production de vodka et une colonne de quatre plaques pour la production de whisky. Des projets que caressent à moyen terme Franck Sergerie et son équipe. Un autre alambic de 900 litres en cuivre d’un rendement potentiel de 1000 bouteilles par jour est dédié exclusivement au gin.

Reste maintenant à Vice & Vertu à se faire connaître et à susciter l’intérêt des amateurs de spiritueux pour ses produits locaux et distinctifs.

Pour plus d’information: www.vicevertu.ca

TC Media

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