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Il y a un an, le Centre équestre de Sainte-Foy brûlait

INCENDIE. Le 16 février 2015, peu avant 7h du matin, un incendie majeur se déclare au Centre équestre de Sainte-Foy. Heureusement, aucun des chevaux n’a péris. Les pertes ont étés graves, mais matérielles.

C’est Laurie Brousseau, la fille des propriétaires, qui avait été avertie de l’incendie par un passant. Elle dit être passée par toute la gamme des émotions ce jour-là. «Il était environ 6h40 du matin et il m’a dit qu’il y avait le feu, ce que j’avais pu constater très rapidement. Heureusement, c’est la partie du manège d’entraînement qui brûlait, là où il n’y avait pas de chevaux.» C’est en voyant ça qu’elle s’était dit que c’était possible de sauver les chevaux. Avec l’aide des pompiers et de quelques voisins, Laurie avait pu sauver toutes les bêtes.

Les parents de Laurie étaient en Floride à ce moment. Sa mère, Alix Turmel, est revenue d’urgence, sur le premier vol disponible. «De mon côté, c’était la panique. En plus, je n’arrivais pas à rejoindre Laurie qui était occupée à sortir les chevaux de l’écurie. Une autre dame qui a une écurie tout près est allé sur place et m’a mis en contact avec ma fille», explique la mère qui était alors rassurée. Savoir que les chevaux étaient sortis fut aussi un immense soulagement qui lui a permis de revenir un peu plus en paix. À son retour, elle n’a pu que constater les dommages. La reconstruction aura couté environ 650 000$.

Sauvée par les réseaux sociaux

Laurie Brousseau est catégorique, sans les réseaux sociaux, les choses ne se seraient pas aussi bien passées. «Vu que j’étais toute seule, je n’ai pas eu le temps d’appeler mes parents ou d’autres écuries pour venir chercher les chevaux. Environ 45 minutes après le début de l’incendie, j’avais tout près de 50 personnes qui étaient chez moi pour relocaliser les chevaux.»

Ce jour-là, le thermomètre oscillait sous les -20 degrés Celsius et c’est d’ailleurs ce qui aurait été la cause de l’incendie. Le froid intense a fait court-circuiter le disjoncteur de l’écurie. Heureusement, les gens des alentours sont rapidement intervenus. «La rue était bloquée. Il y avait seulement les remorques pour transporter les chevaux qui pouvaient passer. À 10h, il n’y avait plus de chevaux. Ils ont été relocalisés dans les écuries Nacha, Saint-Denis, Belleisa et Gauvin», raconte Laurie. Elle ajoute avoir été très chanceuse de recevoir autant de générosité. «Je n’aurais jamais été capable de faire ça toute seule. On a été chanceux dans notre malchance.»

Lire aussi: Un an plus tard, le Centre équestre s’est relevé

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