Soutenez

La fête des semences: à vos jardins!

JARDINAGE. Les amateurs d’agriculture urbaine, des débutants au plus expérimentés, se sont donné rendez-vous aujourd’hui à la septième édition de la fête de semence et de l’agriculture urbaine de Québec pour planifier leur récolte estivale.

Le coordonnateur de l’événement, Dave Arseneau, estime à plus de 3000 personnes le nombre de visiteurs qui ont fait leur entrée au cœur du pavillon Alphonse-Desjardins de l’université Laval. «Nous sommes en quelque sorte victimes de notre succès, croit-il. Un des commentaires qui revient, c’est qu’il y a beaucoup de monde.» Dès l’ouverture du salon à 10h, les gens s’entassaient pour découvrir les différents kiosques.

Une cinquantaine d’exposants sont venus présenter leurs produits lors de cette journée où l’entraide est à l’honneur. «Les semenciers vont donner leurs trucs aux personnes qui viennent les voir, explique Dave Arseneau. Il y a beaucoup de partage de connaissances.» Une vingtaine de semenciers et une trentaine d’exposants reliés à l’agriculture urbaine étaient présents.

Pour le coordonnateur, l’accessibilité est au cœur de cet événement, qui se veut festif et familial. «Toutes les conférences ainsi que l’entrée au salon sont gratuites, rapporte-t-il. On veut que n’importe qui puisse venir faire son tour.» La fête des semences trouve son financement auprès des contributions volontaires, grandement généreuses selon Dave Arseneau, ainsi que de leurs différents partenaires.

Les légumineuses au premier rang

Après que l’ONU ait décrété l’année 2016 comme celle des légumineuses, la fête des semences a décidé de s’en inspirer pour proposer une thématique axée sur cette culture. «Nous avions trois conférences qui portaient sur le sujet, en plus de dégustations de produits, raconte M. Arseneau. On a aussi intégré des légumineuses séchées dans nos activités de bricolage avec les enfants.»

Les semences qu’on peut retrouver à l’événement ont la particularité d’être biologiques en règle générale, en plus d’avoir une tendance pour celles patrimoniales. «Ce que nous voulons, c’est favoriser la biodiversité dans les jardins, commente le jeune homme. On veut s’éloigner des semences qu’on peut déjà trouver en grande surface.» Fruits et légumes de toute sorte, fines herbes, plantes et fleurs et même champignons, le choix est vaste pour les connaisseurs.

La réflexion est entamée à savoir si la fête ne pourrait pas durer sur un week-end complet l’année prochaine, rapporte le coordonnateur. «Nous sommes en train de réfléchir à savoir ce que nous pouvons faire pour rendre l’événement toujours aussi agréable, autant pour les visiteurs que pour les exposants», confie-t-il.

Québec Hebdo

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.