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L’Ancienne-Lorette veut développer derrière le Canadian Tire

TERRAIN. La Ville de L’Ancienne-Lorette veut retrouver le contrôle sur un terrain de plusieurs millions de pieds carrés derrière le Canadian Tire pour en faire du développement industriel léger et commercial.

Le maire de L’Ancienne-Lorette, Émile Loranger.

(Photo TC Media – Archives)

La Ville de L’Ancienne-Lorette possède déjà cet immense terrain situé au-delà de l’avenue Jules-Verne à proximité de la Base de plein air de Sainte-Foy. Le hic, c’est que pour utiliser le terrain comme elle l’entend, la Ville doit demander au ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire de lui rétrocéder sans limitation d’usage le terrain vacant.

«La Ville est déjà propriétaire ce terrain, à condition que ce soit pour usage municipal», explique le maire de la ville Émile Loranger. Le terrain avait été cédé à la Ville pour 1$ par le ministère des Affaires municipales. Le terrain servait auparavant de dépôt à neige pour L’Ancienne-Lorette avant que ceux-ci soient interdits par le ministère de l’Environnement. Un garage municipal y a ensuite été construit en 2008.

Un enjeu qui date

Déjà en 2014 lors des élections provinciales, la Ville avait manifesté son désir de se voir rétrocéder le terrain, le dernier de cette taille à L’Ancienne-Lorette. À l’époque, le maire avançait que du résidentiel pourrait être construit sur ce terrain. «L’option n’est pas écartée, mais il va avoir des croûtes à manger celui qui veut me proposer un projet résidentiel sur ce terrain-là», affirme M. Loranger.

La valeur du lot est évaluée à 6 175 000 $ au dernier rôle d’évaluation foncière, soit 3 705 000 $ pour le terrain et 2 470 000 $ pour le bâtiment. Pour avoir le plein contrôle, la Ville devra vendre le terrain au ministère qui lui revendra à la valeur marchande.

«Ce qu’on aimerait, c’est acheter le terrain au ministère au fur et à mesure qu’on lui vend, rapporte M. Loranger. C’est une transaction qui serait quasiment transparente.»

Le maire de L’Ancienne-Lorette tient à y développer du commercial ou de l’industriel léger afin d’en soutirer le plus de revenus possible. «On veut servir d’intermédiaire pour contrôler le développement qui va se faire sur ce terrain-là, notre objectif étant bien sûr d’assurer le maximum de revenus de taxes, explique M. Loranger. Si la Ville est propriétaire, elle peut être plus exigeante auprès d’un promoteur éventuel.»

Québec Hebdo

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