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Main-d’œuvre: option travail-voyage pour contrer la pénurie

Soucieuse de garder ses meilleurs candidats, l’entreprise en technologies de l’information Ciao de Sainte-Foy s’efforce de mettre en place des aménagements dans l’horaire et la gestion de son personnel. La plus récente décision en lien avec la conciliation travail-passion a été d’autoriser ses employés, dont les fonctions le permettent, de travailler tout en étant plusieurs semaines à l’étranger.

Audrey Latulippe a quitté son patron Jean-François Paquin, le temps d’un long voyage en Europe, sans perdre son lien d’emploi avec Ciao

Photo gracieuseté

C’est ainsi que la responsable des communications et du marketing a eu la permission de remplir ses tâches à distance, tout en voyageant. À la mi-juillet, Audrey Latulippe s’est donc envolée pour deux mois, en Autriche et au Portugal, en gardant son lien professionnel avec son employeur.

«C’est encore nouveau et ce ne sont pas tous les employés qui peuvent partir, puisque ça dépend de leurs tâches et de leurs responsabilités. Mais lorsqu’Audrey a exprimé le souhait de pouvoir travailler à l’étranger, nous avons décidé de lui permettre cette flexibilité», précise Jean-François Paquin, coprésident de Ciao.
Selon ce dernier, on compte au Québec de plus en plus de «nomades digitaux». Ces travailleurs autonomes ou employés remplissent leur fonction en ligne, de partout sur la planète. Les compagnies de l’économie moderne doivent composer avec cette réalité si elles veulent recruter et garder les meilleurs talents.

De son côté, Mme Latulippe affirme avoir toujours été disciplinée étant habituée à mener plusieurs projets de front. Elle ne craint donc pas de savoir répartir son temps entre le travail et l’exploration des pays visités. Le décalage horaire ne semble pas plus un obstacle, comme en témoigne sa réponse au courriel de l’auteur de ces lignes, dans les minutes qui ont suivi son envoi.

Solution restreinte

L’employée globe-trotteuse admet que l’option n’est pas universelle, pas plus que le télétravail. «Ce ne sont pas tous les domaines ni tous les emplois qui le permettent. D’un autre côté, ajoute-t-elle, ce n’est pas non plus tout le monde qui voudrait partir ainsi. C’est pourquoi l’entreprise est souple et s’implique autrement auprès de ses employés.»

En ce sens, les efforts de rétention du personnel sont variés chez Ciao. La direction de cette firme spécialisée en accessibilité et développement Web offre notamment du soutien au perfectionnement. Il lui arrive aussi de s’engager dans les passions de ses employés. Cela s’est traduit par une commandite au Club BMX de Saint-Augustin, activité qu’a à coeur Yanick Hawey, son directeur du département Entreprise 4.0.

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