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Mise au point de l’Université Laval sur le questionnaire pré-emploi

CONTROVERSE. Dans la foulée des informations rapportées par les médis, vendredi, l’Université Laval fait une mise au point sur l’utilisation d’un questionnaire pré-emploi mis en lumière aujourd’hui dans les médias. L’embarras est évident au sein de la direction du campus devant ces demandes d’informations personnelles intrusives et sans lien avec un travail éventuel.

«Nous comprenons l’inconfort dans lequel ont pu se trouver les candidates et les candidats et en sommes désolés. C’est pourquoi le retrait du questionnaire, lequel allait à l’encontre des valeur d’égalité et de respect que prône l’Université Laval, a été effectif aussitôt que nous avons été informés des faits», a expliqué Lyne Bouchard, vice-rectrice aux ressources humaines de l’Université Laval.

Selon les explications répétées par la direction, un questionnaire médical pré-emploi est réservé à certaines catégories d’emploi, dans un objectif de protection des individus. Il permet d’abord de valider que les candidates ou les candidats satisfont aux exigences requises par l’emploi convoité. Il vise ensuite à déterminer si des conditions particulières doivent être mises en place pour éviter tout risque ou exacerber une condition existante chez les personnes sélectionnées.

On rappelle que les «les renseignements recueillis sont traités confidentiellement et sont à l’usage exclusif d’un médecin, lié par le secret professionnel. Seuls les renseignements nécessaires à l’analyse de la capacité de la candidate ou du candidat à satisfaire aux exigences requises par l’emploi sont utilisés». L’utilisation de ce questionnaire a cessé le 10 janvier dernier, soit dès que la nature des questions a été portée à l’attention de l’Université. Aucune plainte n’avait été reçue auparavant.

Formulaire inapproprié

«L’objectif de ce questionnaire était d’assurer, pour certains postes particuliers, que rien dans la nature du travail ne mettait à risque la candidate ou le candidat. Bien qu’il ait été préparé par une firme spécialisée, nous reconnaissons que plusieurs des questions qui y figuraient étaient inadéquates et contrevenaient aux valeurs qui animent l’Université», a ajouté la vice-rectrice. 

L’Université Laval dit souhaiter un milieu de travail sain favorisant la réalisation de chacun à son plein potentiel, et ce, dès les démarches d’embauche. «Nous avons ici un exemple clair d’une façon de faire qui ne reflète pas les valeurs de l’Université Laval, et à laquelle nous avons mis fin. Nous poursuivrons notre revue des processus en place afin que le respect soit au cœur de nos pratiques», a conclu Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval, assurant que la révision de nos processus d’embauche a été enclenchée à l’automne 2017.

TC Media

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