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Le yoga primé pour la guérison

SANTÉ. La Fondation du cancer du sein du Québec tenait aujourd’hui plusieurs ateliers de yoga au quai des Cageux de la promenade Samuel de Champlain. Ils ont permis aux visiteurs de soutenir financièrement les personnes atteintes d’un cancer du sein et leurs proches.

Une partie des participantes à cette journée.

a_couillard – Métro Média

Ce happening santé de yoga et de plaisir en plein air, connu sous l’acronyme de YOMNI, se tenait pour la première fois à Québec, l’an dernier, au parc de l’Esplanade. Karine-Iseult Ippersiel, v.-p. développement, partenariats et alliance stratégique, fait remarquer que le succès de cette activité a incité le comité organisateur à revoir l’emplacement cette année.

Karine-Iseult Ippersiel, V-P développement, partenariats et alliance stratégique.

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Cette journée, qui s’adressait aux débutants comme aux personnes expérimentées, s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse et de solidarité. La v.p. a révélé que les sommes amassées, dans le cadre de cet événement, serviront, entre autres, à financer les ateliers de yoga qui sont offerts gratuitement, depuis 2012, aux personnes atteintes du cancer du sein. Une personne sur huit pourrait recevoir un tel diagnostic dans sa vie, qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme.

«Le yoga aide à réduire le stress, l’anxiété, les tensions physiques et la fatigue due aux traitements. Il augmente la mobilité et la flexibilité en plus d’avoir une incidence positive sur l’état dépressif qui peut survenir en période de traitement. De plus, il renforce le système immunitaire et améliore la qualité du sommeil», confie Mme Ippersiel.

Traverser l’enfer

Annie Gosselin est l’une de ces femmes qui ont traversé cette épreuve. Le 10 mars 2016, sur le coup de midi, elle apprend de son médecin qu’elle a un cancer du sein. «Lorsque je suis revenue au boulot, j’étais en état de choc. C’est comme une balle de béton qu’on reçoit. Pour moi, le cancer c’était la mort.»

Annie Gosselin a reçu un diagnostic de cancer du sein en 2016.

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Elle avoue avoir reçu un soutien extraordinaire du personnel de l’hôpital Saint-Sacrement spécialisé dans le traitement du cancer du sein, un mois après le diagnostic. «J’ai tout eu, de la chimiothérapie, de la radiothérapie à l’Hôtel Dieu de Québec et une chirurgie. J’ai aussi pu faire du sport avec une kinésithérapeute. Au travers tout ça, j’ai perdu tous mes cheveux, mes cils et sourcils et mon conjoint m’a laissée.»

En fin de compte, les traitements, qui ont pris fin en décembre 2016, lui ont permis de conserver son sein. «Oui c’est dur physiquement, mais le matin de ma chirurgie, j’ai eu une mammographie et j’ai appris que ne j’avais plus de cancer au sein. La chirurgienne est simplement allée nettoyer.»

Annie Gosselin rappelle l’importance de passer régulièrement un test de dépistage. «Plus tu attends, plus tu as des risques d’avoir des métastases.»

Annie Gosselin en compagnie de Marie-Pier Cornellier, chargée de projets aux communications-marketing.

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