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Mobilisation contre l’herbe à poux à Cap-Rouge

Loin de vouloir verser dans le discours moralisateur, le conseil de quartier de Cap-Rouge appelle ses concitoyens à la solidarité dans la lutte estivale contre l’herbe à poux. L’idée consiste à susciter un mouvement d’entraide, dans un esprit de bon voisinage.

Parfois, c’est en bordure de rue, entre le trottoir et le bitume que les plantes nuisibles prolifèrent

Photo Métro Média – François Cattapan

Déjà, la Ville de Québec a publié dans son journal mensuel quelques consignes de base afin d’inciter les propriétaires résidentiels à arracher la plante indésirable. On suggère d’agir tôt au début de la belle saison, car une fois en floraison elle cause beaucoup de problèmes allergiques et respiratoires aux personnes sensibles.

De l’avis Denyse Dumas, membre du comité environnement au sein du conseil de quartier de Cap-Rouge, le message est porteur, mais il faut aller plus loin. «Il s’agit d’un véritable fléau dans certains endroits. Pourtant, insiste-t-elle, c’est très simple d’intervenir lorsqu’on reconnaît l’herbe à poux à son stade primaire.

Celle qui a suivi une formation spéciale sur le sujet offerte par la Ville de Québec à ses employés spécialisés précise qu’il n’y a aucune crainte à avoir. «La plante n’est pas toxique et on peut même l’arracher à main nue. C’est lorsqu’elle atteint sa maturité, en août, et qu’elle libère son pollen dans l’air qu’elle affecte les gens fragiles.»

Aperçu de l’évolution de l’herbe à poux au fil des mois.

(Illustration gracieuseté)

Mme Dumas insiste sur l’angle de la solidarité et de la responsabilisation citoyenne. «Nous devons tous agir pour le bien de la collectivité. Surtout, que cette nuisance publique fait l’objet d’un règlement municipal. La tolérer dans son entourage devient donc une infraction pouvant mener à des sanctions, principalement sur les terrains en friche», avise-t-elle.

Du côté de la Ville, on rappelle que les actions efficaces sont simples. Il faut tondre sa pelouse régulièrement pour éviter la croissance et la floraison des plants. Lorsqu’on en aperçoit en bordure de rue, il suffit de l’arracher ou de déverser de l’eau bouillante sur les racines. Les personnes qui en découvrent dans un parc public sont invitées à la signaler localement en composant le 311.

Impacts estimés

-Symptômes d’allergie provoqués chez 1 personne sur 8.

-Coûts sociaux à hauteur d’environ 200M$ au Québec.

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