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Sylvain Fortier: Pratiquement prêt pour son tour du monde

Le navigateur de Sainte-Foy, Sylvain Fortier, est pratiquement prêt pour son tour du monde en voilier. À quelques semaines du grand départ, il recherche cependant toujours des commanditaires.

La rendez-vous était fixé à 10h, au Tim Hortons rue Cyrille-Duquet près du boulevard Charest. À l’intérieur, on le remarque tout de suite. Habillé en vêtements de sport, agenda à la main et en pleine entrevue téléphonique, il réussit tout de même à siroter son café. C’est bien lui, c’est Sylvain Fortier.

Le téléphone raccroché, il explique que pour être le mieux préparé possible, il fait tous ses déplacements à vélo. C’est aussi sa façon à lui de faire sa part pour l’environnement. L’environnement, c’est d’ailleurs une des raisons pourquoi le 16 juin prochain, il quittera le port de Québec pour un périple de plus de 40 000 miles marins (environ 70 000 km). Son but? Planter un arbre sur chacun des continents où il mettre pied à terre. Il s’arrêtera en France, au Sénégal, au Brésil, en Australie et au Japon, avant de revenir à Québec. C’est son projet qu’il chérit depuis deux ans, le Challenge vert.

Mais pourquoi avoir décidé de faire ce projet? «Je fais de la voile depuis que j’ai 23 ans. En 2008, à 32 ans, j’entreprends de faire le tour de l’Atlantique Nord pour me rendre au Sénégal afin de faire de la coopération humanitaire. Avant de quitter, j’ai planté un arbre dans mon village d’adoption en péripétie de la capitale, Dakar. En 2010, j’y suis retourné et j’ai vu mon arbre, grandi. L’idée d’en planter un sur chaque continent a tout de suite germé dans mon esprit», explique-t-il.

Son voyage, c’est une course contre la montre. Départ le 16 juin de Québec et il souhaite revenir dans les mêmes dates, en 2013. Sur 365 jours de voyage, il sera en mer 330 jours: «Je ne veux pas m’arrêter plus d’une semaine sur chaque continent pour m’assurer de respecter mon horaire.»

Ce qui a été le plus difficile dans sa préparation a bien sûr été le financement. «Mon projet est très différent d’un tour du monde normal. Je serai seul, sur mon voilier de 30 pieds, pendant un an pour aller planter des arbres. Les organismes écologiques n’ont pas voulu embarquer dans le projet et ça a été assez difficile. Mais plusieurs entreprises me soutiennent, tout comme mes amis et ma famille», poursuit-il.

Mais pourquoi planter un arbre? C’est pour sensibiliser et faire sa part affirme le propriétaire du Loréline: «Il faut faire attention à notre planète. Je roule toujours à vélo, même l’hiver. D’ailleurs, mon voilier n’avancera seulement grâce à sa voile, je ne prendrai pas mon moteur.»

Lors de son périple, il sera en communication quotidienne avec son équipe basée à Québec. Il tentera même d’écrire sur son blogue, s’il réussit à avoir accès à Internet. Dans chaque pays, lorsqu’il plantera son arbre, il essaie d’organiser des évènements médiatiques afin de promouvoir son action écologique.

Pour ceux désirant le rencontrer avant son départ, il sera à l’amphithéâtre du Collège François-Xavier-Garneau le 2 mai prochain dans le cadre des plaisanciers de la barque. Pour l’encourager, visiter son site Internet www.challengevertautourdumonde.com

Membre du Groupe Québec Hebdo

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