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Chaque pas fait une différence

MARCHE. Tout comme Étienne Bhérer, jeune homme de Saint-Nicolas diagnostiqué à l’âge de trois ans et demi, près de 500 personnes marcheront le 14 juin au Grand Axe de l’Université Laval à l’occasion de la 9e édition de la Marche pour la guérison du diabète TELUS.

La marche de 5km est l’occasion pour les personnes touchées de près ou de plus loin par le Diabète de type 1 d’échanger avec d’autres personnes qui partagent la même réalité au quotidien.

«Il faut garder dans l’esprit que la marche est un évènement positif, on veut que les enfants s’amusent entre eux et que les familles échangent sur leur réalité. C’est bien plus qu’une collecte de fond, c’est un soutien aux familles atteintes», soutient le vice-président du comité organisateur de la Marche de Québec, Luc Bhérer.

Selon lui, des évènements comme celui-ci sont indispensables puisqu’ils permettent aux gens de discuter et de savoir qu’ils ne sont pas les seuls dans cette situation-là.

«Je me souviens quand Étienne a été diagnostiqué. Cela a été vraiment difficile d’expliquer à notre entourage ce qu’il avait. Les gens pensent toujours que les diabétiques ne peuvent plus rien mangé de normal et qu’ils ne peuvent plus participer aux mêmes activités. Il y a un travail de sensibilisation à faire et c’est ce que nous tentons de faire avec la marche», croit-il.

Il poursuit en mentionnant que l’apport financier de l’évènement à la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile est très important. L’objectif, cette année, est de 50 000$, somme que Luc Bhérer croit bien atteindre.

«Une bonne partie des dons amassés va directement au Centre hospitalier universitaire. Je peux vous dire que l’on ressent les répercussions. Déjà, les recherches ont permis de nombreux progrès tels que la pompe à insuline, qui facilite grandement la vie de tous les jours. La recherche est tellement poussée que d’ici quelques années, un enfant diagnostiqué pourra être guéri grâce à une greffe de cellules», explique le papa d’Étienne, encouragé par tous ces progrès.

Il illustre ses propos en citant le cas de Sébastian Sasseville, aventurier. «Sébastien est un des coprésidents de la marche de Québec. Il nous prouve que malgré qu’il soit atteint du diabète depuis l’âge de 22 ans, il est possible de vivre sa vie à fond», dit Luc Bhérer.

Vivre avec le diabète au quotidien

Au Canada, plus de 300 000 Canadiens vivent avec le diabète de type 1. Toutefois, la maladie est très peu connue et imperceptible.

Comme la majorité des petits garçons de son âge, Étienne pratique le baseball et réussit bien à l’école. Pourtant, depuis qu’il est âgé de trois ans et demi, ce dernier doit faire attention à ce qu’il mange.

Questionné sur son quotidien, le jeune de 11 ans indique que la seule différence entre lui et ses amis, c’est qu’il doit se piquer cinq fois par jour afin de vérifier son taux de sucre. Heureusement, il possède un petit appareil qui lui facilite la vie, une pompe à insuline.

«Je n’ai qu’à écrire ce que je mange et l’appareil contrôle la quantité d’insuline dont j’ai besoin. Je suis bien heureux d’avoir ça, ça m’évite de devoir me piquer pour m’injecter une quantité d’insuline dont je ne suis même pas certain», raconte Étienne Bhérer, plusieurs fois, ambassadeur de la marche de Québec.

Son père mentionne que les répercussions sont plus observables chez son entourage puisqu’Étienne a toujours connu cette réalité.

«Je crois que le principal impact de la maladie d’Étienne, c’est que nous ne pouvons pas nous éloigner de lui puisque personne ne connait assez sa situation. Donc, il vient plus souvent en voyage avec nous», lance-t-il en souriant.

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