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Projet de déménagement pour l’école Madeleine-Bergeron

ÉDUCATION. Faute d’espace pour bien servir sa clientèle d’élèves handicapés, la Commission scolaire des Découvreurs a le projet de les déplacer de l’école Madeleine-Bergeron, rendue trop exigüe, vers celle des Grandes-Marées, inoccupée depuis quelques années.

L’idée a fait partie des priorités que comptaient aborder le président de la CS des Découvreurs, Alain Fortier, avec le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, lors de sa récente visite protocolaire. Après avoir participé à une cérémonie d’accueil des élèves au Pavillon Notre-Dame-de-Foy de l’École du Versant, les deux hommes se sont retirés pour une brève rencontre privée à l’abri des médias.

Questionné précédemment par les journalistes, M. Fortier avait ouvert son jeu. «C’est certain que je compte revenir à la charge pour sensibiliser le ministre Bolduc à la nécessité de déménager nos élèves handicapés. L’actuelle École Madeleine-Bergeron ne suffit plus pour combler les besoins de cette clientèle grandissante.»

Le président de la CS des Découvreurs verrait d’un bon œil que le ministère considère le réaménagement de l’École des Grandes-Marées, fermée à Cap-Rouge en 2012, pour y loger les élèves handicapés. Selon lui, l’opération se ferait à meilleurs coûts (5M$) que d’agrandir l’école actuelle (10M$) sur la route de l’Église. De plus, l’École Madeleine-Bergeron pourrait être consacrée aux volets éducation aux adultes et formation professionnelle, dans un secteur mieux desservi par le transport en commun.

Livres en abondance

Au sujet de la controverse entourant l’intention du ministre de l’Éducation de réduire le budget d’achat de livres des commissions scolaires, Alain Fortier estime que le dossier est parti à la dérive dans la spirale médiatique. Il s’inquiète de l’imposition d’une nouvelle mesure obligeant l’achat de bouquins, car ces budgets devront être coupés ailleurs.

«La visite dans une de nos écoles pour la rentrée démontre l’intérêt que porte M. Bolduc à son réseau scolaire. D’ailleurs, note-t-il, chez nous les livres ont toujours été un outil d’apprentissage prioritaire. Nous y avons investi plus de 750 000$ depuis 2010. À titre d’illustration, une école comme De Rochebelle compte 46 000 livres pour 1700 élèves. Souhaitons qu’on puisse avoir le choix dans nos investissements en cette matière.»

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