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Nouveau programme collégial de pilotage d’aéronefs

Les étudiants au DEC «Pilote de ligne intégré» peuvent accéder à leur rêve, tout en complétant la formation générale de niveau collégial. Photo: /Photo gracieuseté – Orizon Aviation

Un partenariat entre Mérici et Orizon Aviation

ÉDUCATION. Le ciel se dégage peu à peu au-dessus de l’industrie de l’aviation. Graduellement, les frontières rouvrent entre les pays et les déplacements autant de passagers que de marchandises sont appelés à augmenter. Pour répondre à un besoin croissant de pilotes, le collège Mérici et Orizon Aviation s’associent pour offrir le programme «Pilote de ligne intégré». Menant au diplôme d’études collégiales (DEC), il s’agit d’une façon d’amener les jeunes à prendre les commandes de leur avenir.

Cette formation collégiale complète débute à la session d’automne, dès le 23 août. Elle se veut une alternative au secteur public contingenté, dont les candidatures retenues représentent moins de 10% des demandes d’admission reçues. Rien d’étonnant à ce que les places disponibles se soient envolées rapidement. Déjà, 15 aspirants pilotes provenant du Québec et de l’étranger se sont inscrits. Une fois gradués, ils contribueront à la relance de l’économie et à la reprise des activités du secteur de l’aviation.

«Notre programme de pilote de ligne est le seul au Québec à détenir une certification permettant d’offrir les cours intégrés ATPL. (Celui-ci pave la voie à l’obtention de la licence de pilote de ligne, abrégée en ATPL de son nom anglais Airline Transport Pilot Licence). Cela procure à l’étudiant l’avantage d’être accompagné par notre institution tant pour l’obtention de ses licences et qualifications de pilote que pour son diplôme d’études collégiales», explique Bruno Lemieux, directeur adjoint des études à Mérici collégial privé.

Juste à temps pour la reprise du transport aérien et pour combler une demande croissante, Mérici offre un DEC «Pilote de ligne intégré», en partenariat avec Orizon Aviation. /Photo gracieuseté – Orizon Aviation

Il précise que «deux formations plus courtes de pilotage sont disponibles sous la forme d’attestation d’études collégiales (AES). Elles sont axées vers la clientèle adulte, qui effectue un retour aux études en vue d’un accès rapide au marché du travail». L’option du DEC s’adresse davantage aux étudiants provenant du secondaire et qui se passionnent pour l’aviation. Ils peuvent joindre l’utile à l’agréable en cheminant vers leur rêve de devenir pilote, tout en complétant leur formation collégiale générale. Le programme se partage en parts quasi égales, soit la théorie à Mérici et la pratique chez Orizon.

Avenir prometteur

Malgré la lente sortie de la pandémie mondiale de Covid-19, l’avenir du secteur de l’aviation s’annonce plus radieux qu’il n’y paraît. «Avant même cette crise majeure, les grands transporteurs aériens anticipaient une pénurie de main-d’œuvre spécialisée. On estimait qu’il y avait 260 000 postes à combler. Les perspectives pour les étudiants ne s’annoncent donc pas trop sombres. Encore moins pour ceux qui débuteront chez des transporteurs régionaux, car les déplacements intérieurs sont une nécessité et ne sont pas affectés par la fermeture des frontières», indique Marie-Claude Tanguay, directrice générale et chef instructeur de vol chez Orizon.

La licence de pilote de ligne ouvre la porte aux gros transporteurs de l’industrie, comme Transat, Air Canada, West Jet, etc. Toutefois, il ne faut pas se faire d’illusion, les pilotes y accèdent après avoir acquis de l’expérience en vol. Il est donc normal de commencer au sein d’entreprises plus modestes ou connexes, pour cumuler des heures de navigation dans le transport régional ou celui des marchandises.

En plus, d’ici à ce que les finissants intègrent le marché du travail, l’industrie devrait avoir amplement amorcé son redécollage. Ils arriveront formés selon les plus hauts standards de l’industrie. «Les futurs diplômés du DEC «Pilote de ligne intégré» recevront une formation complète venant d’instructeurs expérimentés, qui sont tous des pilotes de profession. Aussi, ils auront accès à une flotte d’avions variés et à des simulateurs de vol», indique Roger Samson, président chez Orizon Aviation.

Pour les jeunes passionnés par l’aviation, voler est un projet de vie. La réouverture des frontières éclaircit le ciel devant eux. Pour la suite de leur carrière, ils peuvent aller piloter partout autour du globe. Une façon de bonifier l’expérience personnelle et professionnelle.

À propos du DEC «Pilote de ligne intégré»

  • Il permet d’acquérir des connaissances théoriques tout en développant les habiletés nécessaires à l’exercice au Canada et l’international.<
  • Les diplômés pourront ensuite cumuler, à l’intérieur de 60 mois, les 1500 heures de vol requises pour la licence.
Bruno Lemieux, directeur adjoint des études à Mérici, et Marie-Claude Tanguay, directrice et chef instructeur chez Orizon, sont enthousiastes pour le nouveau programme. /Photo gracieuseté – Orizon Aviation

Québec Hebdo

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