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Prendre contact avec l’art et le patrimoine dans l’ouest de Québec

Par son style, la Maison Hamel-Bruneau s’intègre à la nature. Photo: /Photo gracieuseté

SORTIES. Un des moyens efficaces et plaisants de mieux connaître son milieu de vie consiste à visiter ses lieux de diffusion artistique et patrimoniale. Voilà qui tombe bien, car le secteur ouest de Québec s’avère très bien pourvu en la matière. Petit tour d’horizon.

La Villa Bagatelle sert de pavillon d’accueil au Bois-de-Coulonge. /Photo gracieuseté

Villa Bagatelle

La Villa Bagatelle (1360, avenue James-LeMoine) se trouve sur l’ancien domaine du Bois-de-Coulonge, qui autrefois faisait partie de la vaste châtellenie de Coulonge. Celle-ci est constituée entre 1649 et 1653 par Louis d’Ailleboust de Coulonge et d’Argentenay, gouverneur de la Nouvelle-France de 1648 à 1651. Elle passera entre plusieurs mains, mais toujours elle sera préservée.

En 1972, la villa est laissée à l’abandon. Au début des années 1980, l’édifice est pillé et vandalisé. En 1983, la Ville de Sillery se porte acquéreur de la maison pour en faire un centre d’exposition polyvalent. Après restauration, l’édifice ouvre ses portes au public en juin 1985. Sa gestion est actuellement assurée par l’Arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge.

La Maison des Jésuites témoigne de la présence de cette mission à Sillery. /Photo gracieuseté

Maison des Jésuites

L’occupation du site de la Maison des Jésuites de Sillery (2320, chemin du Foulon) commence bien avant l’arrivée des missionnaires. Des tribus nomades séjournent de façon saisonnière sur les rives du Saint-Laurent pour y pêcher et faire du troc. Il a ensuite servi d’avant-poste à la mission Saint-Joseph des Jésuites pour entrer en contact avec les Amérindiens.

En 1929, la Commission des monuments historiques transforme la maison en musée. En dépit de son classement et de sa nouvelle fonction, le bâtiment, tantôt menacé de démolition, tantôt négligé, a un avenir incertain. Devenue propriété de la Ville de Sillery en 1986, la maison est restaurée pour faire place à un centre d’interprétation et d’exposition.

Par son style, la Maison Hamel-Bruneau s’intègre à la nature.

Maison Hamel-Bruneau

Du point de vue formel, la Maison Hamel-Bruneau (2608, chemin Saint-Louis) se rattache au cottage anglais de la fin du XVIIIe siècle. Plus qu’un style architectural, le mouvement pittoresque repose sur l’harmonie des interventions humaines dans son environnement. La galerie couverte d’un toit débordant, le treillis décoratif supportant des plantes grimpantes et les grandes fenêtres favorisent la communion avec la nature.

Classée monument historique par le gouvernement du Québec en 1978, la maison est achetée en 1984 par la Ville de Sainte-Foy, qui entreprend de la restaurer. En 1987, elle ouvre ses portes en tant que centre d’exposition et de diffusion des arts et des sciences. On y propose des expositions variées.

L’ancien presbytère est devenu un centre d’interprétation historique. /Photo gracieuseté

Centre d’interprétation historique de Sainte-Foy

Le Centre d’interprétation historique de Sainte-Foy (2825, chemin Sainte-Foy) prend place dans l’ancien presbytère de la paroisse de Notre-Dame-de-Foy. L’endroit est aussi connu pour s’intégrer dans le parc de La Visitation. L’histoire de cette paroisse, parmi les plus anciennes de la région, remonte au XVIIe siècle.

En 1978, après l’incendie qui a ravagé l’église, le site est classé historique par le gouvernement du Québec. La Ville de Sainte-Foy achète les terrains et bâtiments au cours des années 1990 et procède à des travaux majeurs afin de mettre le site en valeur. L’ancien presbytère restauré en 2001 est devenu un lieu de diffusion culturelle qui présente des expositions et diverses activités dix mois par année.

La Maison Léon-Provancher présente l’œuvre de ce grand naturaliste. /Photo gracieuseté

Maison Léon-Provancher

La Maison Léon-Provancher (1435, rue Provancher), dans le Vieux-Cap-Rouge, est depuis 1990 un centre d’interprétation de l’histoire et des sciences. Il est dédié à la poursuite de l’œuvre de l’abbé Léon Provancher (1820-1892), naturaliste pionnier du Canada français qui a vécu à Cap-Rouge de 1872 jusqu’à sa mort, en 1892. Le rez-de-chaussée de cette maison, construite en 1845, accueille un laboratoire et un musée destinés à ses activités de recherche.

Aujourd’hui, on retrouve dans cette partie de la maison la salle d’exposition du centre d’interprétation de la Maison Léon-Provancher. La visite des lieux permet de découvrir l’ampleur de l’œuvre de ce grand naturaliste canadien, contemporain de Darwin. Toute une gamme d’activités et de sorties sont offertes par une équipe éprise de nature, de science et d’histoire.

La diffusion de la culture se concentre désormais à la bibliothèque Marie-Victorin de L’Ancienne-Lorette. /Photo gracieuseté

Bibliothèque Marie-Victorin de L’Ancienne-Lorette

Sur le territoire de L’Ancienne-Lorette, les activités culturelles sont dorénavant offertes à la bibliothèque Marie-Victorin et au Point de service (tous deux rue Notre-Dame). Pour le moment, en raison des restrictions sanitaires en lien avec la pandémie, il n’y a pas de calendrier d’exposition. L’administration municipale espère pouvoir reprendre celles-ci au cours de l’automne.

À noter que la superbe Maison de la culture, installée sur la rue Saint-Paul, a changé de vocation temporairement depuis 2018. Elle abrite en ce moment les bureaux administratifs de l’association de soccer le Mistral.

Restaurée, cette résidence rappelle la présence de familles pionnières à Saint-Augustin. /Photo gracieuseté

Maison Thibault-Soulard

La Maison Thibault-Soulard (297, route 138) est le centre culturel de Saint-Augustin-de-Desmaures. Les activités de diffusion reprennent graduellement depuis la fin de la pandémie et le début du déconfinement. Elle voisine, d’une part, la Maison Omer-Juneau qui se veut un centre de loisirs pour les adultes (50 ans +) et, d’autre part, la Maison des jeunes l’Intrépide.

La maison Thibault-Soulard présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. Cette résidence rappelle la présence des familles Thibault et Soulard à Saint-Augustin-de-Desmaures pendant plusieurs générations. Elle présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. La résidence témoigne d’une période de transition dans l’architecture résidentielle québécoise.

Québec Hebdo

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