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Inquiétude au sujet du bruit sur le boulevard Champlain

Situés juste au-dessus du terminal portuaire de Sollio, les 1300 copropriétaires des Jardins Mérici s'inquiètent pour le bruit. /Photo Métro Média – Archives Photo:

QUALITÉ DE VIE. La conversion et le développement des silos à grains sur le boulevard Champlain continuent à soulever des inquiétudes chez les résidents voisins. Regroupant quelque 1300 logements, le Consortium des syndicats de copropriété des Jardins Mérici garde un œil attentif sur le projet de Sollio Groupe Coopératif. Déjà, des plaintes ont été signifiées en raison du bruit qui empêche de garder les fenêtres ouvertes en été. Le regroupement invite le Port de Québec à y faire respecter ses normes.

De son côté, le conseil de quartier de Sillery a voté, en janvier, une résolution en lien avec la problématique. Celle-ci demande à la Ville de Québec d’intervenir auprès du ministère des Transports pour résoudre l’enjeu du bruit et de la vitesse sur Champlain. Sans s’attarder spécifiquement aux impacts du nouveau terminal de grain, elle cible les véhicules lourds appelés à se multiplier sur le site industrialo-portuaire. L’idée est d’assurer un environnement favorable au transport actif et aux activités récréotouristiques avec le développement de la promenade Samuel-De Champlain.

Lors de consultations citoyennes, Sollio s’est déjà engagée à respecter les normes en vigueur. À partir de simulations initiales sur le bruit menées en 2018, l’entreprise avait mis en place des mesures d’atténuation. Du nombre, on retrouve l’ajout d’accessoires de réduction de la propagation du son, la réception des trains idéalement de jour et la circulation en boucle des camions pour éviter les signaux sonores.

Intentions vs réalité

Reste à voir comment ces bonnes intentions vont se concrétiser dans la réalité. Maintenant que ses installations sont pratiquement complétées, Sollio a déjà confirmé s’attendre à recevoir 45 trains et plusieurs centaines de camions par année. Aspect positif, les ravitaillements sont concentrés tôt au printemps (avril à juin) et tard à l’automne (octobre à décembre). S’ajoute l’accostage de trois à cinq bateaux par mois pour l’exportation des grains en provenance du Québec, de l’Ontario et de l’Ouest canadien.

Composé de silos, convoyeurs, élévateurs, ainsi que d’une tour de nettoyage et d’une cour de triage, le terminal de grain du Foulon est pleinement fonctionnel. /Photo Métro Média – Archives

Québec Hebdo

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