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Le complexe Endoceutics ne se concrétisera pas à L’Ancienne-Lorette

Accessible via les artères Jules-Verne et Yvon-Dolbec, les installations d’Endoceutics n’ont jamais progressé au-delà de la phase I. /Photo Métro Média – Archives Photo:

SANTÉ. Battant de l’aile depuis son annonce en 2017, le complexe Endoceutics ne se concrétisera pas à L’Ancienne-Lorette. Le projet d’investissement de 80M$ annoncé en grande pompe n’a jamais vraiment pris son envol. La Ville garde tout de même espoir qu’un nouvel acquéreur se profile à l’horizon.

L’information a été rendue publique, mardi, en assemblée extraordinaire. Les élus ont alors donné droit à une résolution d’abandon du droit de premier refus prévu au contrat. Le document avait été signé à l’époque par le fondateur d’Endoceutics, Dr Fernand Labrie, et le maire Émile Loranger. Tous deux sont aujourd’hui décédés et il semble que l’ambitieux projet ne leur aura finalement pas survécu.

Cette décision du conseil municipal vise à favoriser une transaction avec un tiers envisagée et annoncée en début d’année. Des négociations sérieuses seraient en cours avec un acquéreur potentiel. Si celles-ci n’aboutissent pas à une entente favorable, la Ville pourra à nouveau faire valoir son droit de premier refus. Elle aura alors le loisir de reprendre possession du second lot du terrain cédé derrière le garage municipal lorettain.

Nouvel espoir

Surpris et déçu par la tournure des événements, le nouveau maire Gaétan Pageau estime qu’il fallait s’y attendre. Lui-même avait souvent questionné son prédécesseur au conseil municipal, pour savoir pourquoi le complexe pharmaceutique n’avançait pas plus vite. Il faut admettre que des signes avant-coureurs permettaient de voir que ce dossier ne progressait pas tel que souhaité. Celui-ci stagnait à la phase initiale.

«Finalement, Endoceutics a manifesté son intention en début d’année de concentrer ses activités à son usine de Mont-Saint-Hilaire. Il s’agit certainement d’une grande perte pour notre administration, car ce projet majeur devait rapporter à terme jusqu’à 2,5M$ par an en taxes municipales. En même temps, c’est une nouvelle opportunité qui se présente, avec l’intérêt manifesté par une importante entreprise de haute technologie. Ça pourrait même mener à un investissement encore plus important», avance M. Pageau.

Grandes ambitions

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le défunt Dr Labrie avait de grandes ambitions pour Endoceutics. La firme vouée au développement d’un traitement alternatif aux oestrogènes, pour contrer certains effets de la ménopause chez les femmes, voyait loin. La production de l’Intrarosa (qualifié de Viagra féminin) devait débuter dès 2018, pour desservir le marché canadien, étasunien et européen.

Planifié en phases successives, le complexe pharmaceutique devait accueillir jusqu’à 1000 travailleurs, principalement des chercheurs. Pourtant, le terrain enclavé entre le boulevard Wilfrid-Hamel et la Base de plein air de Sainte-Foy est resté peu achalandé depuis trois ans. Ayant nécessité une modification au zonage, il prévoyait la conservation d’une zone humide et d’un boisé, de manière à préserver un espace tampon de verdure.

Quatre = mombre de phases devant compter la construction du méga complexe Endoceutics.

Lire le texte initial portant sur l’annonce de l’ambitieux projet pharmaceutique.

L’ambitieux complexe pharmaceutique devait culminer en un investissement de 80M$ à L’Ancienne-Lorette. /Photo Métro Média – Archives

Québec Hebdo

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