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Un roman jeunesse issu du confinement pour Antoine Jacques

Le jeune auteur Antoine Jacques en compagnie de sa mère Stéphanie Beaulieu, lors de la réception des boîtes d’exemplaires de son roman. /gracieuseté Photo:

LITTÉRATURE. La pandémie et son confinement n’ont pas eu uniquement des effets négatifs. Certains en ont profité pour se mettre à l’exercice physique, ou pour s’adonner aux plaisirs de la cuisine maison, ou encore pour explorer une nouvelle passion. C’est dans cette catégorie que se situe Antoine Jacques, auteur d’un premier roman jeunesse… à l’âge de 12 ans.

Alors que les classes sont passées en mode virtuel et que les contacts sociaux se faisaient moins fréquents en pleine éclosion de la Covid-19 au printemps dernier, l’attrait de l’écriture s’est imposé. L’adolescent de L’Ancienne-Lorette a décidé d’en faire son passe-temps quotidien. Et le garçon à l’imaginaire fertile n’a pas souffert du syndrome de la page blanche. Presque chaque soir, il s’empressait de faire la lecture à ses grands-parents des pages qui s’ajoutaient à son histoire.

Issu d’un projet privé, le livre demeure pour l’instant offert en cadeau à des proches et des amis. /gracieuseté

«Le cumul de cette rédaction quasi quotidienne a abouti à un manuscrit de roman jeunesse de style fantastique de 246 pages. À titre de bibliothécaire dans une école secondaire de la région, je peux vous assurer du caractère exceptionnel et digne de mention de cet accomplissement. Nous avons fait imprimer une centaine d’exemplaires de son œuvre pour en donner aux proches et aux amis. L’intérêt est tel que l’inventaire s’épuise vite», indique sa fière marraine Marie-France Beaulieu.

Lecture captivante et motivante

Intitulé Jacob, libre comme le vent, l’aventure captivante est narrée par le personnage principal. On le décrit comme un héros attachant et courageux. Âgé de 12 ans, comme son auteur, il voit son monde bouleversé par la découverte d’un pouvoir spécial. Celui-ci lui permet de se transformer en animal et de lutter, avec ses compagnons aussi dotés de facultés extraordinaires, pour préserver le monde. Cela donne lieu à une succession de rebondissements qui tiennent en haleine jusqu’à la fin.

«Ses premiers lecteurs sont enthousiasmés par le récit de fiction. Cela les motive à lire davantage et, même pour certains, à vouloir se mettre à l’écriture. Sa mère, ma sœur Stéphanie, enseigne en 6e année et ses élèves adorent son histoire. Plusieurs adultes qui l’entourent ont aussi beaucoup apprécié leur lecture. Son roman est très bien écrit et plaît à tous. En plus d’être bon dans les sports et à l’école, Antoine semble devenir une source d’inspiration pour son entourage. C’est surtout ça qui s’avère remarquable dans ce projet personnel et à petite échelle», souligne Mme Beaulieu.

Premier tome

Antoine Jacques profite du nouveau confinement pour entamer le tome 2 des aventures de Jacob Wylde. /gracieuseté

Des contacts ont été établis avec un important éditeur québécois, qui a salué le talent et l’imagination du jeune auteur. Le marché de la littérature jeunesse reste très contingenté et difficile à percer. Néanmoins, on encourage Antoine à persévérer et à peaufiner son écriture. Le principal intéressé n’a certainement pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Le premier tome des aventures de son héros Jacob étant couché sur le papier, il a déjà entrepris la rédaction d’une suite.

Le nouveau confinement et son couvre-feu serviront de stimulation en vue de l’élaboration du deuxième tome en 2021. Encore cette fois, l’intention n’est pas de créer un succès commercial, mais de s’amuser avec les mots pour le plaisir de raconter une histoire. Bien qu’il profite du soutien d’une maman enseignante et d’une tante correctrice, le projet demeure entièrement dirigé par son auteur. Assurément, elles se trouvent aux premières loges pour voir ce qui était d’abord un simple passe-temps se convertir en une véritable passion en développement.

«Ne t’inquiète pas, si tu avais des pouvoirs, tu le saurais. Moi je l’ai découvert un matin normal, comme tous les autres. Ce jour-là, ma vie a changé, plus que tu peux l’imaginer. Je suis Jacob Wylde et j’ai 12 ans. Ma vie était normale… du moins jusqu’à ce que je découvre que je peux me transformer en animal et communiquer avec eux. Ça peut t’arriver à toi aussi… Tu ne choisiras pas.» -Prémisse sur la 4e de couverture

Québec Hebdo

 

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