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Le film Nadia Butterfly vogue vers le succès

En conversation avec la nageuse Katerine Savard, le cinéaste Pascal Plante a préféré convertir des athlètes en actrices plutôt que l’inverse. (Photo gracieuseté – Maxime Cormier) Photo:

CINÉMA. Le moins qu’on peut dire, c’est que le film Nadia Butterfly amorce son existence artistique avec aplomb. Malgré la situation particulière actuelle, l’histoire gravitant dans l’univers de la natation d’élite a su tracer son sillon jusque dans les hautes sphères du septième art.

Second long métrage de Pascal Plante, le drame sportif sera en ouverture du Festival de cinéma de la Ville de Québec, du 16 au 20 septembre. Bien sûr, en raison de la Covid-19, le rendez-vous annuel se déroulera en formule renouvelée. Le film doit ensuite sortir en salle dans les cinémas de la province à partir du vendredi 18 septembre.

Le film Nadia Butterfly de Pascal Plante met en images les défis de la retraite sportive pour les athlètes de haut niveau. (Illustration gracieuseté – Nemesis)

Fait notoire, Nadia Butterfly a été retenue comme seule sélection d’origine canadienne au Festival de Cannes 2020. Malheureusement, cette 73e édition n’aura jamais lieu, ayant été annulée à cause de la pandémie. Néanmoins, le film a l’honneur d’afficher la mention «Sélection officielle» de ce prestigieux rendez-vous annuel du cinéma dans sa promotion.

Défis de la retraite sportive

La trame de base du projet s’inspire en partie du parcours du cinéaste de 31 ans, lui-même ex-nageur de compétition durant sa jeunesse passée à Sainte-Foy. Son récit suit la progression d’une nageuse de papillon de haut niveau, Nadia, jusqu’à sa retraite après sa participation aux Jeux olympiques. Le film s’attarde aux défis de l’après-carrière sportive pour une jeune femme qui cherche sa voie après tant d’années de sacrifices.

Dans sa démarche, Pascal Plante a voulu optimiser le réalisme en mettant en scène, ou plutôt en piscine, de vraies athlètes. C’est dans cette optique qu’il a sélectionné la nageuse médaillée aux Jeux de Rio, Katerine Savard, dans le rôle-titre, ainsi qu’Ariane Mainville. À son avis, la natation n’étant pas un sport qui se prête à la fiction, il était préférable de convertir des athlètes en actrices plutôt que l’inverse. Le résultat s’avère réussi.

Québec Hebdo

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