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Recrutement pour un dépistage personnalisé du cancer du sein

Une partie de l’équipe experte chargée du recrutement et du suivi de l’étude Perspective en ligne. (Photo gracieuseté) Photo:

SANTÉ. Dans le cadre de l’étude Perspective sur le dépistage du cancer du sein par mammographie, le Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval (CRCHU) recherche 4000 femmes volontaires. L’objectif consiste à évaluer plus précisément et de façon personnalisée le niveau de risque de développer la maladie.

Actuellement, les recommandations concernant la prévention du cancer du sein sont basées principalement sur l’âge. Elles sont donc sensiblement les mêmes pour toutes les femmes. Dirigée par le professeur Jacques Simard, chercheur au CRCHU et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en oncogénétique à la Faculté de médecine de l’Université Laval, la démarche permettra de déterminer s’il est possible de personnaliser le dépistage par mammographie au risque de chaque femme.

Grâce à l’approche que propose Perspective, les femmes considérées comme davantage à risque pourraient, par exemple, obtenir un dépistage précoce et des suivis plus fréquents, avant même l’âge de 50 ans. Selon les pratiques cliniques recommandées, pour une femme de moins de 50 ans sans symptôme clinique et sans histoire familiale de cancer, il n’est pas recommandé de passer une mammographie.

Participation en ligne

Innovation pour un projet de cette envergure, le recrutement et les différentes étapes de l’étude seront complétés entièrement en ligne. Le processus est amorcé depuis la fin juin. Dans un premier temps, les femmes sont invitées à répondre à un questionnaire sur le site www.etudeperspective.ca, afin de connaître leur admissibilité. Les participantes admissibles pourront ensuite suivre les étapes suivantes en ligne, ce qui facilite le processus et assure leur sécurité en cette période de pandémie.

Ce qu’ils en disent:

  • «L’étude Perspective introduit un outil novateur de prédiction du risque de cancer du sein combinant un score de risque incluant près de 300 variations génétiques déterminées par un simple test de salive, les antécédents familiaux de cancers, des facteurs hormonaux, certaines habitudes de vie ainsi que la densité mammaire évaluée par mammographie.» – Jacques Simard, chercheur au CRCHU et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en oncogénétique à la Faculté de médecine de l’Université Laval

  • «Notre objectif est d’être en mesure de déterminer plus précisément le risque de développer un cancer du sein de chaque femme et, ainsi, de lui proposer un plan d’action de dépistage adapté à son risque individuel, qui sera discuté avec son médecin ou son infirmière praticienne spécialisée.» – Dre Jocelyne Chiquette, médecin au Centre des maladies du sein Deschênes-Fabia du CHU de Québec-Université Laval et co-chercheuse du projet

  • «Cette étude permettra de mieux comprendre les enjeux de nature psychosociale pour les femmes. Il en va de même des défis organisationnels de la mise en œuvre d’une telle approche personnalisée de dépistage dans notre système public de santé.» – Michel Dorval, professeur de la Faculté de pharmacie de l’Université Laval, chercheur au CRCHU et co-chercheur du projet

Québec Hebdo

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