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Le BAPE se penche sur la stabilisation de la plage Jacques-Cartier

Le phénomène d’érosion des marées amplifié par les intempéries grugent d’importantes parcelles des berges et talus du parc de la plage Jacques-Cartier. (Photo Métro Média – François Cattapan) Photo:

CONSULTATION. Le projet de stabilisation des berges de la plage Jacques-Cartier passe en mode analyse. Cette étape ultime se déroule sous la supervision du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), qui tient une période d’information publique.

En raison de la crise sanitaire, la participation à la rencontre virtuelle et au processus de consultation se fait par le biais d’Internet. Les intéressés sont invités à participer en ligne pour obtenir des renseignements sur le projet, la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, ainsi que le processus de consultation.

Cette séance sera diffusée en direct dans le portail de l’organisme, ce mardi 28 juillet à 19h30. À la suite des présentations du BAPE et de la Ville de Québec, initiatrice du projet, toute personne intéressée pourra poser ses questions en direct. Il faudra les soumettre à l’adresse courriel du mandat (berges-plage-jacques-cartier@bape.gouv.qc.ca), ou encore par téléphone au 1 800 463-4732.

Les citoyens, groupes, municipalités ou organismes ont jusqu’au 20 août pour faire une demande de consultation publique ou de médiation auprès du ministre de l’Environnement. Il leur est possible de consulter l’étude d’impact réalisée par l’initiateur et les autres documents décrivant le projet. Ces derniers sont disponibles à la Bibliothèque Monique-Corriveau (1100, route de l’Église), ou en version électronique dans le Registre des évaluations environnementales.

Résumé du projet

Depuis plusieurs années, la Ville de Québec souhaite réaliser des travaux de stabilisation le long de la plage Jacques-Cartier. Ce parc linéaire en bordure du fleuve Saint-Laurent, aux limites Cap-Rouge et Sainte-Foy, subit les assauts des intempéries, des marées et de vagues. Il en résulte une détérioration importante des talus et des berges sur certaines portions du parc.

Le projet a pour objectif de freiner le phénomène d’érosion sur sept tronçons identifiés comme plus à risque. Cela représente une longueur totale de 1215 mètres, soit près de la moitié de l’ensemble du parc. Parmi les interventions privilégiées, on retrouve la remise en état d’installations existantes, de nouveaux enrochements, l’implantation de végétation en rive et la construction de deux épis brise-lames de 100m et 150m chacun.

En raison de l’importance des travaux évalués à 4M$ et malgré des mesures d’atténuation des impacts, le ministère de l’Environnement veut l’avis du BAPE. Cette exigence a déjà causé des reports au projet de la Ville qui souhaite corriger la situation depuis 2015. Si elle obtient l’aval pour ces interventions qui ne peuvent avoir lieu que tard à l’automne, cela ne pourra se concrétiser que par phases en 2021 et 2022.

Pour plus d’information: www.bape.gouv.qc.ca ou en cliquant directement ici.

La grande fréquentation du parc oblige la Ville de Québec à y faire des interventions tard à l’automne. (Photo Métro Média – François Cattapan)

Québec Hebdo

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