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Pression pour résoudre les crues de la rivière Lorette

Après les inondations de 2005 et de 2013, la Ville de L’Ancienne-Lorette avait installé ces sacs de sable. La solution temporaire pour contenir la rivière Lorette en période de forte pluie perdure depuis sept ans. (Photo Métro Média – Archives) Photo:

MUNICIPAL. Le conseil municipal de L’Ancienne-Lorette commence à perdre patience dans le dossier de la rivière Lorette. Le petit cours d’eau sinueux a connu deux épisodes de débordement dramatique en 15 ans et des solutions sont promises vainement depuis un bout de temps.

C’est dans l’optique de faire bouger les choses favorablement que les élus ont adopté unanimement une résolution. Présentée lors de la dernière séance du conseil avant les vacances estivales, celle-ci enjoint la mairesse suppléante, Sylvie Papillon, à intervenir auprès du ministère de l’Environnement. Elle réitère le souhait commun pour que soit «traité en priorité le dossier de la rivière Lorette, afin que les solutions pour retirer les sacs de sable soient mises en place à la satisfaction des riverains et de la Ville de L’Ancienne-Lorette».

Le point a été inscrit aux varia de l’ordre du jour par le conseiller Gaétan Pageau. Il faisait suite à sa participation à une récente réunion citoyenne sur la gestion des débordements de la rivière Lorette. Initiée par la municipalité et l’agglomération, cette rencontre portait sur la présence prolongée des sacs de sable. Ces équipements temporaires ne devaient servir que le temps d’exécuter les travaux. On craint leur dégradation.

Autant la mairesse Papillon que le conseiller Pageau ont exprimé leur exaspération de voir ce dossier stagner. «Les responsables, tant à L’Ancienne-Lorette qu’à Québec, veulent aboutir à une solution permanente. Hélas, ça bloque au ministère de l’Environnement. Les réparations sont toujours repoussées. Il faut que ça aboutisse. Environ 50 résidents sont touchés par la situation et l’incertitude persiste depuis plus de sept ans. Certains ont vécu deux inondations. On leur promet des solutions, mais rien ne bouge.»

Rappelons que les exigences du ministère de l’Environnement ont augmenté en cours de route, tout comme la facture des travaux. Si bien que la Ville de Québec a abandonné son projet de mur anti-crue visant à contrer pour de bon les inondations de la rivière Lorette. Cette décision était justifiée, il y a deux ans, par le fait que toute intervention envisagée ne garantissait pas de restreindre la zone inondable.

Boisé lorettain aménagé

Par ailleurs, la Ville de L’Ancienne-Lorette continue l’aménagement graduel du terrain désigné comme le Boisé lorettain. Le conseil municipal n’attend plus la rétrocession de la portion autrefois prévue pour le prolongement de l’autoroute 40 vers l’ouest. En temps de crise sanitaire, alors que les activités sont rares, l’implantation de sentiers se poursuit. L’ajout de bancs de parc et de poubelles aux différents accès du site est aussi prévu.

Des réunions sont tenues régulièrement par le Comité citoyen pour une alternative durable au prolongement de l’autoroute 40. Des démarches sont également menées auprès du député provincial local, Éric Caire. Le dossier n’avance pas au goût des élus municipaux et des citoyens. «On croit qu’une solution est facile à trouver et qu’il suffit d’un peu de courage politique pour y remédier», insiste le conseiller Gaétan Pageau, qui suit ce projet depuis plusieurs années.

La mairesse suppléante de L’Ancienne-Lorette, Sylvie Papillon, est mandaté par son conseil municipal à susciter l’intervention du ministère de l’Environnement dans le dossier de la rivière Lorette. (Photo tirée d’une vidéo)

Québec Hebdo

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