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Démolition non autorisée de l’ancienne maison du maire Labeaume

L’agrandissement de l’ancienne maison du maire Labeaume est interrompu depuis le constat de la démolition totale du bâtiment sans le permis requis. (Photo Métro Média – François Cattapan) Photo:

CONSTRUCTION. Situation pour le moins embarrassante pour la Ville de Québec. L’ancienne résidence ayant appartenu au maire Régis Labeaume a été rasée sans autorisation requise, à peine quelques mois après sa vente.

Pour ajouter à l’incongruité de la chose, la demeure de l’avenue du Cap-au-Diable présentait une certaine «valeur architecturale». Des experts en patrimoine bâti autant que la Société d’histoire de Sillery s’en sont désolé. Érigée en 1966, la résidence Paul-H.-Bilodeau était un bungalow aux influences modernes. Conçue par l’architecte André Robitaille, elle offrait une vue sur le fleuve depuis la falaise.

Un permis a bien été délivré par la Ville l’automne dernier. Toutefois, celui-ci prévoyait l’agrandissement et la rénovation de la maison. Il n’était alors pas question de sa démolition en vue d’une reconstruction entière.

Recours évalués

L’étonnant constat a été fait à la suite d’une inspection de chantier à la fin janvier. Dès lors, l’arrêt des travaux a été ordonné. L’administration municipale évalue les recours éventuels en fonction du règlement d’urbanisme. Le nouveau propriétaire s’expose à une pénalité pouvant aller d’une amende sévère à une interdiction de bâtir.

Le concept architectural de la future Villa du Cap-au-Diable est affiché sur la clôture entourant le chantier. (Photo Métro Média – François Cattapan)

Québec Hebdo

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