Maguire perd son stationnement public pour 18 mois

CONSTRUCTION. Les commerçants et visiteurs de l’avenue Maguire perdront momentanément accès au parc de stationnement public. Annoncé depuis plus d’un an, un complexe immobilier y prend forme ces jours-ci.

Cet inconvénient s’annonce toutefois temporaire. De fait, le projet résidentiel prévoit un stationnement souterrain de 200 cases. Les automobilistes devraient y avoir accès dès que sera complété le chantier devant s’échelonner sur 18 mois.

«Entre temps, indique la Ville de Québec, des mesures d’atténuation seront instaurées afin de maintenir l’accès aux stationnements. Celles-ci visent autant l’avenue Maguire que les rues avoisinantes.» L’objectif consiste à réduire les impacts des travaux de construction sur le maintien des activités de l’artère commerciale de Sillery.

Rappelons que les ajustements avancés ont fait l’objet de séances d’information avec les résidents et les commerçants du secteur. Il est notamment prévu que les camions n’empruntent pas le tronçon Maguire au nord du chantier (vers Laurier). Par ailleurs, les travailleurs du chantier devront stationner leur véhicule dans une zone hors rue prévue à cet effet par le promoteur.

Logements de luxe

Initié par Immostar, le projet Maguire sur l’avenue devait voir le jour en 2019. Il a cependant subi un report afin de réviser le concept architectural. La nouvelle mouture propose un immeuble de 42 appartements locatifs haut de gamme. On y retrouvera des commerces distinctifs au rez-de-chaussée et des stationnements au sous-sol. C’est l’entreprise Ogesco qui réalisera la construction que le promoteur souhaite voir contribuer au dynamisme du secteur.

Pour en savoir davantage sur les modifications au stationnement et à la circulation: ville.quebec.qc.ca/stationnement ou service 311.

Pour avoir plus de détails sur le projet immobilier: www.immostar.ca/property/le-maguire-avenue

Lire également le texte sur les efforts concertés entre la Ville et le promoteur pour éviter le chevauchement des travaux sur Maguire.

Québec Hebdo