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L’attrait pour la mobilité durable se confirme sur le campus

Les cinq partenaires dans le projet de LPU, dont Rémy Normand, président du RTC, et Robert Beauregard, vice-recteur exécutif de l’Université Laval, se félicitent du succès auprès de la clientèle étudiante. (Photo Métro Média – François Cattapan) Photo:

TRANSPORT. Le succès de l’implantation du nouveau Laissez-passer universitaire (LPU) sur le campus de l’Université Laval vient confirmer que les habitudes changent et les mentalités évoluent en faveur des principes de mobilité durable chez les étudiants.

Au cours d’une conférence de presse tenue en compagnie des partenaires du projet instauré à l’automne, il ressort que 1 716 000 déplacements ont été réalisés avec le LPU, entre le 1er septembre et le 31 décembre 2019. De ce nombre, 1 600 000 montées ont été enregistrées à bord des autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC) et 116 000 à bord des véhicules de la Société de transport de Lévis (STLévis).

En tout, 24 900 laissez-passer ont été mis en circulation durant la session universitaire d’automne. Cela représente 86% des étudiants à temps plein admissibles, pour une utilisation moyenne de 70 déplacements par LPU par session. L’impact sur l’achalandage est indéniable avec des hausses de 16% à Québec et 18,9% à Lévis.

L’initiative a eu un impact direct sur la demande de vignettes de stationnement qui est en baisse de 21%. (Photo Métro Média – François Cattapan)

Parallèlement, l’Université Laval a enregistré une baisse de 21% des ventes (-3000) de vignettes de stationnement aux étudiants. Aussi, l’ajout de Sciences humaines et Musique porte à sept sur 16 le nombre de facultés à adopter l’horaire décalé des cours débutant plus tard en matinée, soit à 9h.

«Cela démontre une réelle volonté de mettre en application les principes du transport viable et de changer les habitudes. Le résultat se concrétise par un accès au campus plus fluide le matin et une heure de pointe moins cauchemardesque sur les artères avoisinant l’université», observe Robert Beauregard, vice-recteur exécutif de l’Université Laval.

Bon à savoir

  • Le LPU coûte 120$ par session, prix ajouté aux frais d’inscription universitaires.
  • Un record de 400 passages a été enregistré par un usager voulant rentabiliser son LPU.

Ce qu’ils ont dit:

«Les chiffres de la première session d’utilisation du Laissez-passer universitaire sont très satisfaisants. Au cœur de nos préoccupations, il y a la volonté d’offrir des services mieux adaptés aux divers besoins de la population.» – Rémy Normand, président du RTC

«Les données des quatre premiers mois démontrent une hausse marquée de l’achalandage du transport en commun et l’adhésion d’un grand nombre d’étudiants. Le LPU constitue un précieux apport à la mobilité durable » – Mario Fortier, président de la STLévis

«Le succès du LPU démontre qu’une collaboration entre les associations étudiantes et l’administration de l’Université Laval peut apporter de grands bénéfices à l’ensemble de notre communauté universitaire.» – Laurence Vaillancourt, présidente de la CADEUL

«Nous sommes très satisfaits du succès du Laissez-passer universitaire à la session d’automne 2019. Nous constatons que cette initiative est grandement appréciée par nos membres, en raison notamment de l’utilisation fréquente du laissez-passer.» – Nicolas Pouliot, président de l’AELIES

«Le succès immédiat du LPU nous réjouit. La communauté universitaire fait la différence en mobilité durable dans la grande région de Québec et veut continuer de faire partie des solutions » – Robert Beauregard, vice-recteur exécutif et vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes de l’Université Laval

Pour plus d’information: www.ulaval.ca/lpu

Photo de famille des partenaires du LPU, Rémy Normand, RTC, Robert Beauregard, UL, Nicolas Pouliot, AELIES, Laurence Vaillancourt, CADEUL, et Mario Fortier, STLévis. (Photo Métro Média – François Cattapan)

Québec Hebdo

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