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Profils des candidats en lice à l’élection partielle dans Jean-Talon

Photo: Métro Média - Archives

POLITIQUE. Cette semaine, L’Appel vous présente les candidats à l’élection partielle dans la circonscription de Jean-Talon à partir de quatre questions. Les profils apparaissent par ordre alphabétique et de façon intégrale.

Sylvain Barrette, candidat du PQ. (Photo gracieuseté)

Sylvain Barrette, candidat du Parti québécois

Pourquoi estimez-vous être le meilleur représentant pour les électeurs?

«Je suis une personne engagée et passionnée. Quand une cause me tient à cœur, je vais mettre toute mon énergie à la porter. Lorsque certains me disent que c’est impossible, je réponds toujours qu’aucune cause, aucune mission n’est impossible; il faut cependant l’expliquer dans des termes simples, authentiques et réels. Le parent en moi est bien armé pour travailler à un avenir prometteur pour ses enfants. Le musicien en moi est bien armé pour définir un idéal de société. L’enseignant en moi est bien armé pour trouver les moyens de l’atteindre et pour agir concrètement. Je suis à une étape de ma vie où je veux et je peux me dévouer à ma communauté.»

Quelle sera votre priorité locale?

«Évidemment, la circonscription de Jean-Talon est touchée directement par les enjeux de circulation et de transport. Je me réjouis du projet de tramway, très porteur pour le développement du transport en commun. Je voudrais aussi appuyer tous les projets qui encouragent l’utilisation des modes de transport actif et les initiatives de transport partagé. Il suffit d’être deux dans le même véhicule pour changer les choses! Ne me parlez plus du troisième lien, projet insensé; parlez-moi plutôt de la deuxième personne, projet concret et sensé!»

Comment atténuer les problèmes de pauvreté et de manque de logements sociaux?

«Pour le soutien aux démunis, beaucoup repose sur l’action communautaire. C’est une grande richesse de notre milieu de vie. Je voudrais travailler à assurer son financement à long terme, essentiel à la survie des organismes. Je suis aussi préoccupé par le coût des logements et les services aux aînés. Plusieurs personnes vieillissantes se retrouvent souvent démunies dans les dédales administratifs, et il faudrait revoir nos façons de faire pour mieux les aider.»

Quelle est votre position en matière de lutte contre la pénurie de main-d’œuvre?

«Il s’agit d’un enjeu complexe. Il est évident qu’une partie de la solution passe par l’ajout d’une main-d’œuvre venant d’ailleurs sur la planète. L’immigration et l’intégration des néo-Québécois de tous les horizons sont essentielles. Le récent cafouillage du gouvernement Legault dans le dossier du Programme d’expérience québécoise (PEQ) n’aide en rien à améliorer l’image du Québec à cet égard. Par ailleurs, il me semble que de nouvelles avenues pourraient être explorées, par exemple des crédits personnels pour la formation continue ou le développement de mesures fiscales appuyant le retour au travail des retraités.»

Stéphane Blais, candidat de CPQ. (Photo gracieuseté)

Stéphane Blais, candidat de Citoyens au pouvoir du Québec

Pourquoi estimez-vous être le meilleur représentant pour les électeurs?

«Parce que nous sommes le seul parti qui donne des outils de contrôle sur les élus à la population via les référendums d’initiatives populaires en se basant sur des modèles existants comme celui de la Suisse. Il faut cesser de faire des promesses et s’appliquer plutôt à promouvoir des principes pro-citoyens comme l’anti-carriérisme politique (maximum 2 mandats). J’invite les gens à consulter notre site internet et notre page Facebook et à comprendre l’importance des neuf points d’ancrage qui responsabiliseront le citoyen et réformeront en profondeur nos institutions politiques et économiques.»

Quelle sera votre priorité locale?

«M’assurer que le projet Le Phare (coin Laurier et Lavigerie) ne congestionnera pas la circulation des véhicules à la tête des ponts. De plus, m’assurer que la refonte très probable des infrastructures de transport que provoquera ce projet pharaonique sera au frais du promoteur privé. Il faut mettre fin au « pattern » privatisation des profits et nationalisation des pertes, car c’est toujours le contribuable qui ramasse la facture des mieux nantis. Un référendum populaire doit être tenu sur ce projet.»

Comment atténuer les problèmes de pauvreté et de manque de logements sociaux?

«J’ai un message pour la population. On est riche, mais on se fait légalement voler. Il faut simplement dégager de véritables marges de manœuvres financières et redistribuer aux citoyens ces marges de manœuvre. La pauvreté est causée, entre autre, par plusieurs facteurs, mais voici les trois solutions majeures dont je ferai la promotion comme futur député de Jean-Talon: 1) mettre fin aux accords de non double imposition signés par le fédéral et le Québec depuis 1980. Cela va nous permettre de dégager 2 à 3G$ par année; 2) refinancer la dette souveraine du Québec en créant une banque du Québec (ou une caisse du Québec) qui rachètera la dette québécoise sur les marchés financiers en utilisant les règles actuelles dictées la Banque des règlements internationaux. (Économie minimum de 10G$ par année. Ce sont les banques privées et des fonds d’investissement qui bénéficient actuellement de ce 10G$, pas le citoyens moyen); 3) augmenter les redevances sur l’exploitation des ressources naturelles et copier le modèle Norvégien qui a réussi en 20 ans à accumuler l’équivalent de 200 000$ pour chaque citoyen en plaçant cet argent dans des fonds souverains. Bien entendu, ces 10 à 15G$ dégagés annuellement mettrons fins à cette pauvreté créée de toute pièce dans un pays aussi riche que le nôtre.»

Quelle est votre position en matière de lutte contre la pénurie de main-d’œuvre?

«L’immigration doit être contrôlée afin de faire entrer des immigrants qui contribueront à l’essor économique et culturel du Québec. Pour le bien des québécois et des néo-québécois, il faut mettre les ordres professionnels du Québec au pas et les obliger à assouplir leur règle de réciprocité afin que nos immigrants puissent désormais pratiquer plus facilement leur profession ici et ne pas devenir des employés exploitables dans des secteurs nécessitant peu de qualifications. Ce que nous faisons subir à nos immigrants qualifiés est une pure injustice à la fois pour les néo-québécois et pour les québécois car ils sont privés de services professionnels de qualité dans plusieurs secteurs d’activité. Pour les secteurs peu qualifiés, augmentez vos salaires et cela aidera la main d’œuvre à être au rendez-vous.»

Michel Blondin, candidat du PIQ. (Photo gracieuseté)

Michel Blondin, candidat pour le Parti pour l’indépendance du Québec

Pourquoi estimez-vous être le meilleur représentant pour les électeurs?

«Comme représentant de la circonscription de Jean-Talon, j’offre aux électeurs la possibilité de faire une réflexion, dans ce qui est de plus profond comme engagement politique, sur les espoirs d’avenir que le Canada leur offre. J’ai la conviction que ces espoirs sont vains et bien entretenus par le Canada anglais et que l’indépendance du Québec est cette seule porte de sortie pour maîtriser son destin en tant que nation et d’y apporter sa propre contribution à régler les problèmes urgents du monde actuel. Je m’engage donc à démontrer tout le long du mandat que vous m’accorderez à faire la démonstration de ces illusions et des impacts fort négatifs sur l’enrichissement de tout un chacun et de l’avenir sombre réservé au peuple québécois par la constitution canadienne. Parallèlement, j’y ferai voir combien nos ressources et notre territoire sont garants de la richesse collective quand on est maître de sa propre destinée.»

Quelle sera votre priorité locale?

«Dans ce qui importe, la priorité locale n’est pas étrangère à la priorité pour toutes les circonscriptions du Québec.  Il s’agit d’expliquer un changement en profondeur des pensées et considérations politiques qui guideront la revendication d’être maître chez nous. Il est curieux que le Canada anglais veuille tant jalousement nous garder dans la fédération mais, ne pas nous permettre d’y avoir notre droit de parole dans les lois fondamentales. Le premier pas qui en découle est de se donner les pouvoirs en toute démocratie et légitimité comme nation. Ce qui permettrait un meilleur enrichissement collectif et l’assurance déterminante de la pérennité de toute une culture unique en Amérique. La priorité est d’assurer notre destin avant tout.»

Comment atténuer les problèmes de pauvreté et de manque de logements sociaux?

«Il n’y a pas de plus grande vocation de l’État que de diminuer les écarts de richesse et bien la répartir. La pauvreté, bien que relative dans ce monde de grande misère, pose des problèmes potentiels de santé, de fierté amochée et d’abus de dignité humaine. L’État a comme fonction première de diminuer les écarts de richesse pour prendre la défense du plus démuni qui parfois a comme seul trésor celui qu’offre l’État. Redonner cette dignité et cette fierté nationale n’a pas de prix. Encore que l’apport du citoyen à la nation doit être encouragé et déterminant du bien-être collectif tout comme ce sentiment patriotique qui découle de la bienveillance de l’État envers les citoyens.»

Quelle est votre position en matière de lutte contre la pénurie de main-d’œuvre?

«Dans une approche qui considère le citoyen au cœur de la démarche électorale, l’interrelation entre l’employeur et l’obtention d’une main-d’œuvre adéquate peut présenter des difficultés d’arrimage. Actuellement, les données sur ce sujet sont, à leurs faces même, convaincantes. Il y a 140 000 postes vacants à pourvoir au Québec. Cependant, plus de 200 000 personnes prestataires de revenus de chômage et plus de 100 000 personnes prestataires d’assistance sociale sont disponibles. C’est donc une responsabilité de la gouverne de l’État qui tarde à mettre en place les mesures adéquates qui fait l’objet d’un questionnement. L’intégration au milieu du travail d’un chômeur ou d’un assisté représente des défis qui nécessitent au moins une concertation et non une incongruité de programme. En second, cette pénurie peut se résoudre par un apport judicieux d’une main-d’œuvre extérieure telle l’immigration permanente ou temporaire. La difficulté constatée est que l’État du Québec n’a pas le pouvoir de gérer à sa façon cet apport de main-d’œuvre sans se tirer dans le pied sur son besoin d’intégrer dans sa langue et sa culture les nouveaux arrivants.»

Olivier Bolduc, candidat pour QS. (Photo gracieuseté)

Olivier Bolduc, candidat pour Québec solidaire

Pourquoi estimez-vous être le meilleur représentant pour les électeurs?

«Je travaille depuis plusieurs années en tant qu’officier de justice, plus précisément comme sténographe judiciaire. C’est un métier qui requiert énormément d’écoute. Inutile de dire que j’ai l’intention de mettre en application cette qualité en tant que député. Travailleur acharné, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour porter les préoccupations des citoyens de Sainte-Foy et Sillery à l’Assemblée nationale. Pour moi, le chacun-pour-soi est une maladie collective qu’on combat par l’écoute de l’autre: j’ai déjà hâte de vous entendre.»

Quelle sera votre priorité locale?

«Les enjeux locaux sont nombreux dans Jean-Talon. Qu’on parle de logement social, de mobilité des aînés, de transport en commun, de densification urbaine, de protection du patrimoine ou encore de développement économique, je compte me pencher sur chaque dossier assidûment. Ceci dit, l’un des enjeux les plus importants dans les années à venir sera, par la force des choses, celui du Réseau de transport structurant. C’est un grand projet pour la ville de Québec. La Municipalité peut compter sur mon appui, à condition que celui-ci réponde vraiment aux besoins des résidents de Jean-Talon.»

Comment atténuer les problèmes de pauvreté et de manque de logements sociaux?

«Afin d’éliminer la pauvreté des personnes aînées, Québec solidaire propose de bonifier le Régime des rentes du Québec pour le transformer progressivement en régime de retraite public et universel. Pour régler les problèmes de pauvreté, nous proposons notamment d’augmenter le salaire minimum à 15 $/h, de mieux financer les groupes communautaires et d’appuyer les personnes proches aidantes. En ce qui concerne le manque de logement social, la construction de 50 000 logements sociaux est nécessaire au Québec: tous ont droit à un logement décent.»

Quelle est votre position en matière de lutte à la pénurie de main-d’œuvre?

«C’est l’enjeu économique de l’heure à Québec. De nombreuses entreprises d’ici voient leurs possibilités de croissance limitées à cause de la pénurie de main-d’œuvre. Dans une situation de plein emploi, il va sans dire que l’immigration a un rôle crucial . Nous avons la chance d’accueillir de nombreux étudiants qui resteront ici après leurs études pour travailler. Nous devons encourager les programmes qui fonctionnent bien, comme le PEQ (programme de l’expérience québécoise).»

Gertrude Bourdon, candidate du PLQ. (Photo gracieuseté)

Gertrude Bourdon, candidate du Parti libéral du Québec

Pourquoi estimez-vous être la meilleure représentante pour les électeurs?

@R:«J’ai travaillé pendant plus de 30 ans au CHU de Québec, ici dans Jean-Talon, en tant qu’infirmière et gestionnaire dans le réseau de la santé et des services sociaux. J’y ai noué de nombreuses amitiés et je connais bien les enjeux qui touchent les citoyens et les familles du comté. J’ai toujours travaillé à aider les gens et c’est ce qui me passionne encore aujourd’hui.»

Quelle sera votre priorité locale?

«Le manque de logements abordables pour les aînés de Jean-Talon est un problème actuel et il ira en s’aggravant si rien n’est fait. Il existe déjà plusieurs résidences de luxe dans le comté, mais il faut s’assurer d’avoir des alternatives plus accessibles pour tous les budgets et pour les besoins des familles. J’entends talonner le gouvernement pour qu’il agisse rapidement. Je suis particulièrement sensible au maintien à domicile de nos aînés et à leur bien-être.»

Comment atténuer les problèmes de pauvreté et de manque de logements sociaux?

«Le manque de logements sociaux est très répandu et, malheureusement, la circonscription de Jean-Talon n’y échappe pas. Comme députée de l’opposition officielle, ce sera mon rôle de presser le gouvernement d’investir dans ce domaine. Aussi, la gratuité du transport en commun pour les étudiants et les aînés est importante pour la lutte contre la pauvreté.»

Quelle est votre position en matière de lutte à la pénurie de main-d’œuvre?

«Tous les jours depuis le début de ma campagne, les entrepreneurs et les commerçants me parlent de leurs difficultés à recruter la main-d’œuvre nécessaire pour assurer les services aux citoyens de Jean-Talon. Une des solutions passe par l’immigration et la rétention des étudiants étrangers qui sont déjà ici. Ce sont des personnes instruites et motivées et nous devons les accompagner pour qu’elles puissent s’épanouir complètement. Je vais m’assurer que le gouvernement réalise l’urgence de la situation et mette en place des mesures concrètes pour nos entrepreneurs.»

Joëlle Boutin, candidate de la CAQ. (Photo gracieuseté)

Joëlle Boutin, candidate de la Coalition avenir Québec

Pourquoi estimez-vous être la meilleure représentante pour les électeurs?

«Je représente une équipe à l’écoute des préoccupations de la population et qui respecte ses engagements. Étant une fille de Québec, je connais bien le comté de Jean-Talon et ce qui préoccupe les citoyens. Je pense que le rôle d’une députée est non seulement d’être capable de porter des dossiers à l’Assemblée nationale, mais aussi d’identifier des solutions concrètes qui résonnent dans le quotidien des gens. Parce qu’au final, faire de la politique, ça veut surtout dire aider les citoyens, les organismes, les institutions (scolaires, de santé) et les entreprises de la région. C’est d’abord et avant tout ce qui motive mon engagement en politique.»

Quelle votre priorité locale?

«Ce dont les citoyens de Jean-Talon me parlent le plus partout où je vais dans le comté tourne beaucoup autour de l’éducation (soutien aux professeurs, qualité des écoles), de la qualité de vie des aînés et de l’environnement. Pour les citoyens de Jean-Talon, les enjeux environnementaux sont importants et ils me parlent notamment de mobilité durable et de gestion des matières résiduelles. Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, est à l’oeuvre et prépare un plan ambitieux qui sera présenté aux Québécois sous peu.»

Comment atténuer les problèmes de pauvreté et de manque de logements sociaux?

«La mise à jour économique présentée par le ministre des Finances, Eric Girard, offre dès maintenant une plus grande marge de manoeuvre aux Québécois. La majorité des familles du Québec verront les effets immédiats de ces mesures, dont le retour au tarif unique de 8,25$ par jour pour les services de garde et l’augmentation de l’allocation familiale. La réduction des tarifs de stationnement dans les hôpitaux et CHSLD est une autre mesure qui touche de nombreux citoyens qui doivent fréquemment recevoir des soins ou visiter régulièrement un proche. Améliorer l’offre de logements sociaux est l’une des priorités de notre gouvernement qui s’est d’ailleurs engagé à mettre en chantier tous les logements annoncés par le précédent gouvernement et qui n’ont malheureusement pas été livrés. De plus, des négociations sont en cours avec le gouvernement fédéral dans le but de rapatrier les fonds en matière de logements sociaux et de mieux répondre aux besoins des Québécois.»

Quelle est votre position en matière de lutte à la pénurie de main-d’œuvre?

«La pénurie de main-d’oeuvre est bien réelle au Québec avec plus de 140 000 emplois non comblés. Dans la région de Québec, où nous sommes en situation de plein-emploi, la rareté de la main-d’oeuvre se fait particulièrement ressentir dans les secteurs de la santé, en technologie et dans le domaine du commerce du détail. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, a récemment lancé la grande corvée afin d’identifier tous les besoins spécifiques en main-d’œuvre au Québec. Il a également lancé le plan d’action pour la main-d’oeuvre qui inclut, entre autres, des incitatifs afin d’encourager les gens à rester plus longtemps sur le marché du travail.»

Émilie Coulombe, candidate du PVQ. (Photo gracieuseté)

Émilie Coulombe, candidate du Parti vert du Québec

Pourquoi estimez-vous être la meilleure représentante pour les électeurs?

«Je suis une personne dévouée qui adore apprendre et qui est à l’écoute des gens. Je suis soucieuse du bien-être de la population et je considère toujours que chaque problème a plusieurs solutions, ce qui est nécessaire pour défendre des points en chambre et trouver les meilleurs compromis pour tous. Aussi, je pense que la protection de l’environnement est devenue une préoccupation de société et élire la première candidate verte de l’histoire du parti enverrait un message très fort.»

Quelle sera votre priorité locale?

«La priorité locale à laquelle je souhaite me dévouer est le développement des infrastructures de transport actif et collectif; essentiel à notre lutte contre les changements climatiques. Je crois sincèrement que le métro serait le meilleur choix pour une ville comme Québec. La rapidité et le confort sont deux incitatifs majeurs pour opérer un transfert modal. Pour réduire les GES liés aux transports, il est primordial d’inciter positivement les automobilistes à changer leurs habitudes en leur offrant une alternative plus performante que leur voiture. L’espace laissé libre en surface pourrait permettre l’aménagement de bandes cyclables sécuritaires et l’ajout de végétation.»

Comment atténuer les problèmes de pauvreté et de manque de logements sociaux?

«Au Parti vert du Québec, nous avons à coeur la justice sociale. Dans le programme, il est prévu d’assurer la construction de 50 000 logements sociaux au Québec pour pallier la pénurie. Aussi, je crois qu’il est important de bien consulter les organismes implantés dans Jean-Talon, car ils sont aux premières loges et connaissent bien leurs clientèles. Collaborer avec eux permettra de connaître les besoins de façon précise et d’offrir des mesures efficaces pour régler en amont les problèmes de pauvreté.»

Quelle est votre position en matière de lutte à la pénurie de main-d’oeuvre?

«Le Parti vert du Québec offre un plan complet afin de lutter contre la pénurie de main-d’oeuvre au Québec. Tout d’abord, il serait important de reconnaître un plus grand nombre des diplômes étrangers pour combler les postes à pourvoir. Ensuite, améliorer les conditions de travail en général permettrait une meilleure rétention des employés. Aussi, il serait pertinent de permettre des mesures fiscales intéressantes aux aînés qui souhaitent réintégrer le marché du travail.»

Ali Dahan, candidat indépendant. (Photo gracieuseté)

Ali Dahan, candidat indépendant

Pourquoi estimez-vous être le meilleur représentant pour les électeurs?

«Pour mettre à profit mes 30 ans d’expérience dans Jean-Talon et mes implications dans différents c.a. à Québec pour le vivre ensemble et je m’engage à verser 75% de mon salaire aux plus vulnérables via des projets concrets gérés par et pour les intéressés. J’ai un côté humaniste: je me sens à la place de ceux qui souffrent et subissent les injustices, surtout nos aînés et nos malades, les femmes monoparentales et les enfants qui vont encore à l’école le ventre vide. Je suis un assembleur capable de mobiliser les gens à travailler pour le vivre ensemble en harmonie, à l’inclusion en vue d’un développement durable qui respecte l’environnement et je crois à la démocratie participative. Il faut renforcer la langue française et la culture québécoise, tout en respectant les droits fondamentaux des autochtones, anglophones et allophones…»

Quelle sera votre priorité locale?

«Étant donné le vieillissement de la population, il faut accueillir et faciliter le séjour des nouveaux immigrants étudiants et travailleurs qui se trouvent déjà ici en respectant le PEQ. Investir davantage dans les domaines de l’emploi, de la recherche à l’Université Laval et au CHUL. Améliorer le système de santé pour les personnes âgées et malades au CHSLD, et au Centre mère-enfant. Accélérer la réalisation du réseau structurant de transport en commun pour décongestionner les services à la population de Jean-Talon par des moyens qui respectent l’environnement. Oeuvrer pour un plan pouvant desservir les deux côtés du pont. Encourager l’emploi de nos aînés sans les pénaliser. Oeuvrer pour la sécurité de nos enfants qui vont encore à l’école le ventre vide et dont certains sont victimes des pédophiles et proxénètes qui rodent aux abords. Inculquer la culture de la paix et le respect de l’environnement dès la petite enfance…»

Comment atténuer les problèmes de pauvreté et de manque de logements sociaux?

«On a besoin de définir de nouvelles stratégies afin d’éviter la fermeture de certaines entreprises qui n’arrivent plus à recruter. Avec le vieillissement de la population, l’économie du savoir, les innovations technologiques, l’emploi des immigrants et l’intégration des groupes minoritaires ainsi que les mesures incitatives à l’emploi sont des atouts importants. Dans Jean-Talon les loyers sont exorbitants il est donc judicieux de construire plus des logements sociaux pour attirer des travailleurs. Ne pas pénaliser, mais offrir des avantages incitatifs aux retraités, chômeurs, femmes monoparentales, handicapés qui souhaitent travailler sont des alternatives aux problèmes de pauvreté.»

Quelle est votre position en matière de lutte à la pénurie de main-d’œuvre?

«Encourager et faciliter l’implantation des sociétés qui veulent investir chez nous à la condition de respecter l’environnement, les normes de travail, payer leurs impôts équitablement et s’impliquer dans le développement économique tout en s’impliquant à la vie socioculturelle. Favoriser l’égalité des chances pour toutes les couches sociales de la population et élaborer des projets incitatifs à l’emploi, telles l’augmentation des salaires, la réduction des impôts et la construction des logements sociaux pour les jeunes, les personnes âgées, les femmes monoparentales et les handicapés, sont le meilleur atout pour contrer la pénurie de la main-d’œuvre.»

Stéphane Pouleur, candidat d’ÉAQ. (Photo gracieuseté)

Stéphane Pouleur, candidat d’Équipe autonomiste

Pourquoi estimez-vous être le meilleur représentant pour les électeurs?

«J’ai l’habitude de rencontrer les gens pour comprendre leurs besoins puisque je fais de la représentation et du service à la clientèle. Je fais aussi partie de mon Conseil de quartier, car j’aime contribuer au bien-être de la population et combattre les injustices. Équipe autonomiste est un parti basé sur le bon sens commun plutôt que sur des idéologies politiques et a pour mission de travailler avec les citoyens.»

Quelle sera votre priorité locale?

«Continuer à lutter contre la densification sauvage comme la Ville de Québec a fait sur la rue Terrasse-Laurentienne. Promouvoir un métro qui pourra répondre aux besoins des cinquante prochaines années sans défigurer la ville et réaliser un troisième lien. Remplacer le système actuel de récupération des matières recyclables par un système moins coûteux et fonctionnel basé sur la consigne étendue à tous les contenants.»

Comment atténuer les problèmes de pauvreté et de manque de logements sociaux?

«Augmenter le pouvoir d’achat des gens en réduisant les prélèvements, taxes et frais de toutes sortes. Abolir la taxe du carbone sur l’essence qui fait augmenter le coût des aliments et autres biens essentiels. Abolir la TVQ sur l’électricité. Stimuler la création de logements sociaux en instaurant un système de prélèvement automatique des loyers tout en protégeant correctement les locataires sérieux.»

Quelle est votre position en matière de lutte à la pénurie de main-d’œuvre?

«Réduire la taille de l’État pour libérer des employés qui iront pourvoir des postes utiles ailleurs. Valoriser les métiers manuels et contingenter tous les domaines universitaires. Augmenter le nombre d’immigrants aptes à travailler dès leur arrivée et diminuer le nombre de ceux qui seront à notre charge. Permettre aux retraités de gagner un revenu de 15 000$ par an sans être pénalisés.»

Québec Hebdo

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